16 mai 2007

Une bougie, une mariée, quelques considérations en vrac...

Bonjour !

Comme mon blog vient de fêter sa première année je voulais souffler cette première bougie en bonne compagnie. Et quelle meilleure compagnie que Nikki Gemmell ? J'aime cet auteur australienne depuis que j'ai lu à la suite Traversée, Noces sauvages et le somptueux Love Song, splendide, brûlant et mélancolique chant d'amour que je conseille à chacun d'entre vous.



J'ai donc lu, comme on boit à petites gorgées un breuvage savoureux, doux-amer, parfumé au miel et à la l'absinthe, son dernier roman : La mariée mise à nu.




Un roman qu'elle écrivit alors qu'elle était dans la maternité jusqu'au cou, épuisée, les neurones grillés par les hormones et les nuits courtes, aspirant désespérément à un peu de solitude bienfaitrice dans un monde de bébés en larmes ou rieurs. Ce même monde depuis lequel Marie Darrieussecq avait écrit Le Bébé, un petit livre que j'aime beaucoup tant il est juste, et que j'ai lu... quand j'étais immergée dans ce même univers et que moi aussi je me demandais si un jour je pourrais DORMIR et si un jour je retrouverais un semblant de vie intellectuelle et de vie sociale. Avec d'autres sujets de conversation que "faut-il le laisser pleurer entre 5h et 7h ?" ou "est-ce bien normal que mon bébé ne soit JAMAIS épuisé en même temps que moi ?"
Nikki Gemmell, donc, avait désespérément envie d'écrire et de retrouver "un peu de contrôle sur sa vie", un peu de liberté dans cette tourmente belle et fragilisante. La mère en elle menaçait de tout dévorer tant son amour était grand, aussi partit-elle en quête de la femme qu'elle sentait se dissoudre en elle. Son livre de chevet était alors un étrange recueil élisabethain, WoEman"s Worth, publié anonymement et peut-être écrit par un homme "très proche de sa mère" ou par une jeune épouse à l'insu de son époux. Naturellement, Nikki préférait la deuxième proposition et elle se prit au jeu d'écrire à cette épouse anonyme une réponse tout aussi anonyme, venant à quatre siècles de distance faire part à son tour de ses insatisfactions amoureuses et sexuelles, de ses envies, de ses dégoûts, de toute cette vie intime des femmes qui court sous la surface et que les hommes ignorent.
Elle voulait le publier anonymement, d'abord pour émanciper son écriture de la crainte viscérale de blesser son petit monde. Ensuite parce qu'elle aimait beaucoup l'idée d'un mari tombant un jour sur le livre, le parcourant et se demandant avec angoisse : "Est-ce ma femme qui a écrit ceci ?"
Mais on n'obtient pas toujours ce qu'on veut : des journalistes déterrèrent le "scoop" et traquèrent l'écrivain, la forçant à assumer publiquement la paternité de son roman... Elle ne pouvait plus lutter à ce stade, quels que puissent être les dommages collatéraux, parce que son propos était l'HONNÊTETÉ dans le couple. Avec un sujet pareil, il lui fallut assumer ce qu'elle avait écrit à couvert de l'anonymat...

Elle voulait aborder l'honnêteté comme principe subversif, comme impérieux bastion à conquérir. Car les femmes mentent à leurs hommes. Tout le temps, et sous toutes les latitudes. Elles mentent sur leurs désirs, sur leur plaisir, sur ce qu'elles n'aiment pas. Elles ne font pas QUE mentir mais elles mentent sur bien des choses... pour protéger leurs amants, pour ne pas les rendre vulnérables, pour les garder, parce qu'elles privilégient leur plaisir au-dessus du leur, ainsi qu'une très ancienne éducation le leur a toujours appris. Elles mentent pas omission, avec les meilleures intentions du monde, sans même s'en rendre compte. Et leur monde impénétrable frémit à peine sous la surface de la "femme" qu'elles donnent à voir. Virginia Woolf disait que l'anonymat était un refuge pour les femmes écrivains. Le secret est également un refuge, depuis la nuit des temps, qui protège, au risque de l'étouffer comme le feu sous la cendre, l'intimité des femmes. Quel homme connaît vraiment sa compagne ? Vous me direz, c'est tout aussi vrai dans l'autre sens : que savons-nous des hommes que nous aimons, auprès desquels nous dormons, avec lesquels nous faisons l'amour et des enfants ? Nikki Gemmell aimerait lire un jour la version masculine de son roman, et il est sûr qu'elle serait tout aussi captivante !

L'honnêteté est un risque, un danger dont les ravages peuvent s'exercer longtemps après, venant du large, comme un houle. Les journalistes ont forcé la romancière à cette honnêteté qu'elle comptait affronter masquée, et elle ne peut encore en évaluer les conséquences sur sa vie. Mais elle est finalement heureuse que ce barrage, en cédant, ait libéré une parole des femmes jusque dans sa vie privée. Son expérience est de l'ordre de la conquête d'un nouveau monde. Suivons-la, voulez-vous ?

Voici "la mariée", qui n'est jamais nommée, qui est toutes les femmes et aucune. C'est une femme qui a la trentaine, une "bonne épouse", une eau qui dort et dont tous aiment le tranquille miroitement. Son mari est un bon mari, en lui elle a trouvé un abri contre le tumulte du monde. Un futur père pour ses enfants. Un compagnon, un complice. Leur vie est douce, elle n'est point aigrie encore, et pourtant :

"Votre confiance en vous en tant qu'épouse s'amenuise lentement. Vous ne le lui direz jamais. Que parfois vous avez l'impression que tous les hommes qui ont traversé votre vie, les amants, les collègues, les patrons, avec leurs vociférations et leurs exigences, ils vous ont usée."

Mais voilà que son moi secret s'éveille à travers le désenchantement : elle suspecte Cole, son mari, d'avoir une liaison. Cette lassitude, ce sentiment de trahison, vont libérer en elle des forces secrètes qui eûssent pu dormir toute sa vie. Voilà que ses désirs ne veulent plus être gentils, être polis, s'effacer :

"Vous ne voulez plus de cette retraite à l'intérieur du mariage, de cette petite bulle d'intimité qui s'avérait si confortable."

Toutes les parties d'elle qui restaient enfouies réclament maintenant de la place dans son existence, au risque d'en défaire l'équilibre patiemment construit. Et tandis que cette femme part courageusement à la conquête d'elle-même et de la légitimité de son désir, germe l'idée de répondre à l'anonyme épouse élisabethaine qui a écrit le petit livre scandaleux qui ne la quitte plus :

"Vous devez vous consacrer sur votre propre livre, vous devez le mettre en œuvre : il faut une échine à votre vie.
Et puis cela vous frappe, avec la même beauté et la même obéissance qu'un collier emmêlé que vous tentez depuis longtemps de dénouer, une simple boucle de ses rangs de perle lisse à travers une autre et le nœud se défait par magie.
Vous allez répondre à votre mystérieuse auteur du XVIIème siècle.
Vous allez écrire un livre en secret, exactement comme elle."



Mais si le livre est une subversion dissimulée, si son propos est de dire tout haut ce que cette femme n'a jamais osé dire sur l'amour et le désir, le roman de Nikki Gemmell célèbre malgré tout le secret... puisque la quête personnelle de l'héroïne, pour aboutir, doit rester secrète. Le plaisir se trouve dans la clandestinité, même si l'on sent qu'une fois trouvé il parviendra peut-être à changer la couleur de ce mariage. Peut-être. Mais pas sûr. Car il est difficile de changer un mauvais pli que le temps a renforcé. Et peut-être que son mari ne veut pas de cette femme nouvelle à lui révélée. Peut-être préférait-il l'ancienne, la familière, quitte à se plaindre de ses limites ou à aller chercher ailleurs de quoi piquer son désir.
Si l'honnêté est un risque, devenir la femme qu'on porte l'est tout autant. On peut semer en route toute la porcelaine fragile des sentiments de l'autre. On peut se perdre dans ses propres méandres et ne plus savoir trouver de cohésion dans ces pulsions contradictoires et ces ambivalences du désir. Car le désir est un animal insaisissable qui a toujours faim, il est ce génie de la lampe qu'il ne fallait pas convoquer car il ne veut plus être rangé à présent :

"Vous seriez parfaitement heureuse de ne plus jamais faire l'amour avec votre mari, à part pour faire un enfant ; des amies mariées vous ont déjà dit une telle chose. Cole représente quelque chose de plus vaste que le sexe : il est incrusté dans votre projet d'existence.
Mais où va le désir ? Ce sentiment fugitif finira-t-il par s'évanouir ? Ou bien, maintenant qu'il est retombé, restera-t-il à l'affût en vous, tout émacié et insatisfait, jusqu'à ce que vous soyez âgée, attendant de faire trébucher votre vie?
"

Que veut le désir, au bout du compte ? Peut-il s'harmoniser avec le reste de l'existence ou n'est-il que désordre, chaos de vie lorsqu'il se fait alchimiste et fabrique un enfant ?
Il est certain que vous trouverez dans les tourments et les émois de la mariée des échos de vos propres ressentis, de vos questionnements. Il est certain que son style délicat, tendre et tranchant, qui écrit avec le cœur les danses du désir, vous tiendra captif(ve)s. C'est un roman qui parle d'elles aux lectrices et aux hommes de leurs femmes, qui ne vise pas la guerre des sexes mais la rencontre plus sincère des unes avec les autres. Est-elle possible ? Le secret peut-il être révélé et la mariée "mise à nu" ? C'est en tout cas un beau pari.



Pour finir, je remercie tous ceux et celles qui me donnent envie d'alimenter ce blog et de fêter d'autres anniversaires... je repense au temps où j'avais 2 lectrices bien aimées (oui, Doune et la Turtle , c'est bien de vous que je parle !) et où je désespérais de croiser un jour un promeneur égaré dans ces pages. Merci à vous qui ne m'oubliez pas quand je suis absente et me lisez quand je reviens. Et maintenant, une part du gateau d'anniversaire ?

A bientôt !

Retrouvez l'avis de Cuné sur La mariée mise à nu, celui d'Eireann Yvon sur Noces sauvages et Love song et celui de Thom sur Love Song !

50 commentaires:

Anonyme a dit…

Ce nouveau livre de Nikki Gemmell (découverte grâce à...toi ! il y a quelques temps) est sur ma prochaine liste de lecture...et là je me dis que j'ai eu chaud : j'ai failli l'offrir à ma douce et tendre, et je me rends compte que j'ai bien fait de résister à l'envie d'un cadeau facile. C'aurait pu lui filer de mauvaises idées ! Non mais vraiment ma p'tite dame ! Une telle apologie du désir, et, pourquoi pas : du plaisir (beurk)...dans quel monde vit-on ?

Si CA, ce n'est pas la preuve que la littérature est nocive pour la santé des femmes, ah ça !

;)

Wictoriane a dit…

encore des livres alléchants...Bon anniversaire sur la toile, que le temps passe vite !

Valeriane a dit…

La mariée est dans ma PAL depuis peu (mais dans ma LAL depuis déjà...)
Ta critique me donne vraiment envie de le découvrir!
MErci pour ces lignes et bon anniversaire!

Anonyme a dit…

Mmmmm merci pour cette part de gâteau.... et j'allonge ma liste de livre à lire... bein oui .. il suffit que tu parles d'un de tes coups de coeur pour que je trépigne d'envie de me procurer ce livre !! tu sais que tu peux refaire un concours de pal... là cette fois.. je crois que j'ai des chances de plafonner ;-))

Anonyme a dit…

Jouyeux bloggiversaire !

Allez hop, un nouveau pavé dans la mare! Heu non... un nouvel ouvrage dans ma LAL bientôt dans ma PAL!
Je sais même exactement où j'ai décidé qu'il irait en haut de liste.
C'est quand tu écris çà:
"Si l'honnêté est un risque, devenir la femme qu'on porte l'est tout autant. On peut semer en route toute la porcelaine fragile des sentiments de l'autre."
Fiouuuuuu! Heureusement que je suis assise, je crois que je serais tombée sinon tellement ça sonne juste!

Heureusement, pas besoin d'assiette pour manger le gâteau ;o)

Plein de biiiiiiiiiiiiiiiiizzzzz!

Anonyme a dit…

Je vous souhaite, à ton blog et à toi, un excellent anniversaire, et j'espère qu'il y en aura beaucoup d'autres car maintenant je suis complètement accro!

Anonyme a dit…

Bon anniversaire à ce blog et à son auteure. Longue vie aussi.

Je ne connaissais pas Nikki Gemmell. J'irais voir çà de plus près en librairie.

Anonyme a dit…

Bon bloganniversaire !

La marié est dans ma pal, mais il va me falloir la faire remonter...

Anonyme a dit…

Bon anniversaire et longue vie au café littéraire !
Voilà encore une auteure que je dois découvrir...

Unknown a dit…

Je suis souvent passée devant la Mariée en librairie, tu me donnes envie de commencer par Love Song pour faire connaissance avec l'auteur puis on envisagera le mariage...
HEUREUX BLOGANNIVERSAIRE et que plein d'autres suivent !

Anonyme a dit…

J'ai beaucoup aimé "Traversée", je pense continuer ma découverte de cette auteure avec "Love song", et bien sûr bon anniversaire à ton Café Gaëlle !

Anonyme a dit…

:') et moi, je suis si heureuse de te voir grimper les marches vers ton rêve!

Je ne connais pas encore cette auteure mais je suis alléchée, là... en même temps, est-ce vraiment nécessaire que nos hommes se rendant comptent que nous avons un jardin secret plus vaste qu'ils ne se l'imaginent? faire tomber leur certitudes sur le fait, que parce que nous somme pipelettes, ils ont l'impression de nous connaître par coeur?... mmmh, j'hésite...

Il est quasi certain, en tous cas, que la plupart des femmes vont se reconnaître dans cet ouvrage, nous sommes toutes plus ou moins formatées sur le même moule, faire plaisir à l'autre avant son propre plaisir... pfiou, heureusement qu'avec les années, on se permet d'être un peu plus égoïste! ;p

Anonyme a dit…

joyeux anniversaire à ton blog Gaëlle !

Gaëlle a dit…

Thom, je pense que ta douce et tendre n'a pas besoin de Nikki Gemmell pour avoir ce genre d'idées ;-)) Mais il est bien connu que la littérature est dangereuse pour les femmes et les encanaille, depuis la nuit des temps!

Merci Wictoria, toi qui fus une de mes premières lectrices ! Bises à toi :-)

Valériane, bienvenue à ma petite fête d'anniversaire !
J'irai voir chez toi ce que tu as pensé de la Mariée, tiens :-))

Nath, un concours de PAL ? Hmmm... pourquoi pas ? Il faut que j'en touche un mot à Loupiote, ma coorganisatrice ! Grosses bises ;)

Lisa, voilà qui m'encourage beaucoup, dis-donc !!! Je suis contente de voir que vous ne vous lassez pas, même si je ne poste pas très régulièrement. Ça me donne envie de continuer à venir vous parler de mes coups de cœur. Bonne journée à toi.

Merci La Liseuse, j'espère que ce blog déjà vieux pour la bogosphère passera allègrement le cap des deux ans !

Bonjour Michel, et merci ! :-)))

Livrovore, encore un peu de gateau?
Si on m'avait dit quand j'ai ouvert ce café que tant de convives viendraient fêter ses un an, je n'aurais pas voulu le croire :-D

Tamara, bienvenue :-)
Love Song est un livre idéal pour faire la connaissance de Nilli Gemmell. Je l'avais lu avec bonheur et les larmes aux yeux.

Gachucha, j'avais beaucoup aimé aussi "Traversée" et je pense que tu vas te régaler avec "Love Song".
Entre parenthèses vous êtes veinards, ceux qui ne l'avez pas encore lu !!!!!

Doune : non je pense qu'il n'est pas nécessaire de dévoiler TOUT le jardin... quelques plates-bandes suffisent largement ;-)) Sinon tu as raison, les femmes ne savent pas toujours assez que si elles se montrent un peu plus "égoïstes", cela profite à tout le monde...

MERCI Lilly ! Quand j'ai ouvert ce blog je ne vous connaissais pas, tous et toutes, et ce bloganniversaire est l'occasion de vous dire le plaisir qui est le mien de pouvoir me promener chez vous :-))

Anonyme a dit…

"il est bien connu que la littérature est dangereuse pour les femmes et les encanaille, depuis la nuit des temps!"

Je confirme ! D'ailleurs si une nana qui me plaît me dit qu'elle lit, je file. Une méthode de sélection un peu sévère, mais qui évite les mauvaises surprises ! :-)

Caro[line] a dit…

Je prendrais bien une part de gâteau ! Miam miam !
Bon anniversaire à ton café littéraire, Gaëlle !

Anonyme a dit…

Bon anniversaire, cher blog de Gaelle! ;-)
Raaaah c'est dingue, j'avais dans l'idée de m'offrir ce bouquin! Je ne sais plus où j'ai déniché une très bonne critique qui m'a mise l'eau à la bouche, mais la tienne est encore meilleure!
Gros bisous.
Nath la Flam

Anonyme a dit…

"Que veut le désir, au bout du compte ? Peut-il s'harmoniser avec le reste de l'existence ou n'est-il que désordre, chaos de vie lorsqu'il se fait alchimiste et fabrique un enfant ?" Quel écho en moi...Il faudrait surement que je lise ce livre, mais j'ai peur qu'il réveille tant de questionnements étouffés ...Nous devons avoir un enfant du même âge : j'ai également lu "le bébé" dans les mêmes conditions que toi
je vais peut être commencer par un autre titre finalement !
Bon anniversaire à ton café Gaëlle
C'est toujours un plaisir de te lire

Anonyme a dit…

Bonjour !
Cette note m'a intéressée, de bout en bout. J'aime Nikki Gemmel mais je n'ai pas encore lu ce livre-ci. Sur le sujet de la maternité, j'avais beaucoup apprécié également le livre d'Eliette Abécassis, "Un heureux évènement", qui brise bien des tabous.
Heureux anniversaire !
Et à vous relire encore, donc !

Gaëlle a dit…

Thom, d'où, j'imagine, le choix de la déesse Aphrodite, pas réputée pour avoir été une grande lettrée ;D

Merci et bienvenue, Caroline !!

Nath, toi qui aimes "La leçon de Piano" je pense que tu devrais aimer ce livre qui va dans le même sens d'une libération féminine par l'acceptation de son désir... et de ses conséquences, bonnes ou mauvaises. Bises :)

Sandra, je comprends tout à fait ce que tu exprimes là :-) J'aurais tendance à penser que si ce livre réveille les questionnements dont tu parles, il montre aussi la difficulté de les résoudre harmonieusement et n'offre aucune solution toute faite. En cela il est d'une grande honnêteté. Il ne peut y avoir de solution aisée à des problèmes qui sont au cœur de la vie intime des femmes depuis... des millénaires. Tiens, buvons une petite coupe à tous ces tracas qui nous mènent la vie dure ;-)

Bonjour et merci, Antigone !
Je n'ai pas lu le livre d'Eliette Abécassis mais j'en ai beaucoup entendu parler autour de moi ;-) C'est utile d'attaquer ces diktats de la maternité radieuse, surtout si ça permet aux femmes de moins se culpabiliser ! Dire qu'être réduite à la fonction maternelle est aliénant n'enlève rien au bonheur d'avoir des enfants, que je sache ;) A bientôt !

Anonyme a dit…

C'est sûr qu'Aphrodite est plus connue pour sa collection d'amants que pour sa bibliothèque...

Anonyme a dit…

OUIIIIIIIIIIIIIIIIIN!
T'as pas vu mon comm'!
Je boude!
NA!
;o)

plein de biiizzzz

Gaëlle a dit…

Thom : :D
Aphrodite était donc une femme qui assumait son désir et l'Histoire en fit une Marie-couche-toi-là. Comme l'Histoire est surtout écrite par des hommes (et celle de l'Antiquité en particulier) il ne fallait pas s'étonner... de ce parti pris ;-)

La Trollette, JE SUIS DÉSOLÉE !!:-O
J'avais bien lu ton comm et je pensais y avoir répondu. Toutes mes excuses... J'espère que ça ne t'empêchera pas de faire la connaissance de Nikki Gemmell ! Enormes bises remplies de confusion.

Anonyme a dit…

"Le degré de civilisation d'une société se mesure à la détresse de ses citoyens les plus pauvres, et non au nombre de ses gratte-ciel"
Nikki Gemmell - Les noces sauvages
Cet auteur attachant manie les mots comme un rasoir pour que ses messages laissent chez chacun de nous une trace indélébile.
En aparté, pour les 1 an de ton blog, je n'aurai qu'un mot à te dire : merci.

May a dit…

BON ANNIVERSAIRE !

Déjà un an, c'était hier ! A l'époque j'étais dans un bureau sombre et je croulais sous le travail, ton café littéraire m'apportait de l'air et des idées de lectures, pour quand j'aurai le temps...
Aujourd'hui je suis tranquille chez moi, en pleine lumière, presque paisible ;-)
et devine quoi, je te lis chaque fois avec plus de plaisir !
Love song est sur ma PAl depuis une éternité et demie... que tu me l'as conseillé d'ailleurs.
je crois qu'il est inutile de te dire que ton com sur la mariée éveille déjà du vécu en moi, alors le livre ;-)))
En tous cas, merci de nous faire partager tes lectures de façon toujours aussi enrichissante...

Anonyme a dit…

Arrivée chez toi par hasard, tu es devenu le café dans lequel je me rends le plus avec toujours le même plaisir que je prends à lire tes articles ! je souhaite un super extra bloganniversaire en souhaitant que celui-ci dur encore trèèèèèès longtemps !
Gros bisous !

Anonyme a dit…

Je te taquine, ça arrive à tout le monde de zapper!
Pas d'affole, m'en faut plus pour me vexer ou pour me détourner d'une lecture ^_^*

Lo a dit…

Tu en parles si bien de La mariée mise à nu !!.... Après avoir beaucoup aimé ce livre, je pense que je me laisserais bien tentée par ses romans précédents... ainsi que par Le bébé de Darrieusecq...
Joyeux bloganniversaire et continue de nous réjouir, nous ravir, nous donner envie de lire ou relire, ... et de te lire.

Gaëlle a dit…

Nicolas : merci pour la citation et je suis entièrement d'accord, tu t'en doutes, avec ce que tu dis de Nikki Gemmell ! Merci à toi ;-)

May : ton commentaire m'éclaire le visage d'un large sourire ! Je ne suis pas du tout surprise que tu aies envie de lire "Love Song" et "la mariée" ! Merci de ta fidélité May, et de ta gentillesse :-)

Florinette : ce café existe grâce à vous, sinon j'aurais sans doute laissé tomber depuis un bail. MERCI , gros bisous aussi !

La Trollette : c'est vrai ça arrive mais surtout à une distraite comme moi... Je t'embrasse fort.

Bonjour Lo ! Je suis heureuse que mon billet t'ait plu, à toi qui as lu le roman :-))
Très bonne journée et à bientôt !

Anonyme a dit…

Comment veux tu qu'on t'oublie, voyons, m'enfin !?
Bon Graham Joyce yen a point à la bibal, bouuuuuuuuuuuuuh !
Je regarderai donc la prochaine fois si j'y vois des Nikki Gemmell !
;o)))

JOYAUX ZANNIVERSAIRE DE BLOOOOOG !

bizzzzzzzzz

Anonyme a dit…

bah moi je préfère le champagne, le gateau c'est mauvais pour le régime (ah bon le champ' aussi ?zut !) en tout cas bon bloganiversaire...
J'ai Nikki Gemmel sur ma lal depuis un certain temps mais je ne l'ai pas encore lu... Je commencerais bien par cette mariée dont tu parles si bien :-)
J'aime assez ton analyse du personnage d'aphrodite :-), je ne l'avais pas vu sous cet angle, penses-tu qu'on peut y voir un symbole de la libération féminine ? Ou plutôt de la résistance féminine à la volonté "antique" de niveler puis effacer le désir féminin ?

Anonyme a dit…

Alors ça fait déjà un petit moment que je te lis sans me manifester. Tu m'as convaincue d'acheter ou d'emprunter pas mal de livres (ma PAL ne te dit pas merci), et puis j'ai aussi acheté le tien, à la couverture si belle. Je l'ouvrirai bientôt, j'espère. J'ai hâte.
Bon anniversaire.

Anonyme a dit…

Il n'y a pas de Nikki Gemmel à ma bibliothèque... :'(
Bises !

Gaëlle a dit…

Free et Livrovore : ah... si les bibliothèques rationnent les Graham Joyce et les Nikki Gemmell, on ne va pas s'en sortir !
Bises à toutes les deux :-)

Yueyin : le champagne, mauvais pour le régime ? Non non non ;-) Quant à Aphrodite, oui, pourquoi ne pas y voir un symbole féminin libéré ? Elle ne serait pas la première à devoir être rangée de force dans une de ces deux catégories : la madone ou la putain...

Mélanie, ton commentaire me touche beaucoup et je suis heureuse que tu te sois manifestée :-))
A bientôt j'espère !

Anonyme a dit…

Bonjour Madame Gaëlle,
Je lève mon verre de rhum à votre santé et à celle de votre blog ( Oui, un verre du rhum, parce qu'en général, quand on arrive après Madame Yue-Yin, il n'y a plus de champagne...)
Votre article m'a, encore une fois, donné envie de lire. Comme je dois choisir ma prochaine lecture (je viens de finir un romans de Japrisot), je vais demander à Mon Amour si par hasard, il n'y aurait pas un livre de Nikki Gemmell à la maison.
A Bientôt.

Anonyme a dit…

J'arrive largement en retard !
Tout de même, je lève mon verre à ton blog et lui souhaite longue vie !

Anonyme a dit…

Joyeux anniversaire à ce blog que j'ai connu tout petit...

Lily a dit…

Avec beaucoup de retard (j'émerge à peine !!) un très bel anniversaire à ton café Gaëlle !
C'est un tel bonheur de te lire...
Je note "La mariée mise à nu", mais je trépigne à vrai dire à l'idée de le lire (je deviens raisonnable en ce moment, les livres s'empilent, et la carte bleue gémit...). Ce sera pour le mois de juin ! comme je pressens que dans la foulée j'aurais envie de lire Love song et que Graham Joyce m'attend aussi...

Lamousmé a dit…

Je ne connais pas les auteurs que tu presentes (trop contemporains pour moi sans doute!!! ;o) ) mais je tenais à souhaiter avec un peu de retard un bon anniversaire a ce blog :o))))

Gaëlle a dit…

Mr Kiki, c'est volontiers que je trinquerai au rhum avec vous après avoir fini le champagne avec Yueyin !
De par mes ascendances bretonnes d'un côté et catalanes de l'autre, je ne refuse jamais un toast ;-D

Anjelica, à la tienne également et merci de te joindre à nous :-))

Tubinap : non seulement tu l'as connu tout petit mais tu l'as encouragé en ses débuts balbutiants et pour ça tu mérites double ration de champagne. MERCI.

Lily : je comprends tes angoisses de carte bleue, ah oui !
Je ressens la même chose quand je lis tes excellents articles, la même envie également et en général je pactise avec moi-même en les inscrivant derechef sur ma LAL ;D

Lamousmé, merci beaucoup !
Je pense que Nikki Gemmell, bien que contemporaine, séduirait ton tempérament passionné et que ses mots trouveraient en toi de profonds échos.

Telle a dit…

Un an seulement ? Mais j'ai l'impression de te suivre depuis une belle lurette !

Et souvent, je passe discrètement, ne te laissant même pas trace de passage, ne te remerciant même pas pour ces idées de lecture que tu nous souffles...

J'ai beaucoup apprécié aussi de te lire sur le blog (un peu "forcé" sans doute) de la résidence du premier roman, tu te dévoilais davantage et c'était un régal.

Je n'ai pas encore lu ton roman mais il est en tête de mes achats à venir (avec Microfictions).

Je t'embrasse et souhaite longue vie à ton blog. Et psssst, en livre de poche, Nikki Gemmel, ce serait encore mieux...

Telle

Telle a dit…

Ouf ! il est finalement passé, ce commentaire, j'ai réessayé un nombre incalculable de fois...

Anonyme a dit…

merci de ton soutien gaelle, mr kiki est de mauvaise foi, il préfère de loin le rhum au champagne de toute façon... trinquons donc sans réserve :-) !

Anonyme a dit…

cette nikki gemmel m'intrigue beaucoup; c'ets pourquoi je vais tenter la trilogie...
Je ne redirai pas combien cette chronique, comme les autres, était passionnante. Merci!

Gaëlle a dit…

Merci, Telle ! Moi aussi je passe souvent chez toi sans laisser de traces. Je te remercie d'en avoir laissé une cette fois. Et même deux !

Sinon, pour Nikki Gemmell, ils sont tous en livre de poche hormis le dernier. Je t'embrasse aussi, à bientôt.

Yueyin : c'est bien normal voyons, et tu es la bienvenue quand tu veux pour un petit champagne !

Mère, quelle joie de vous voir ici pour ma petite fiesta :-)))
J'ai hâte de savoir ce que vous penserez de Nikki Gemmell. Grosses bises à vous et à ma tante Margoulette !

Anonyme a dit…

Chouette j'ai trouvé les noces sauvages à la bibliothèque... je vais pouvoir découvrir cette auteure :-)

Anonyme a dit…

Je suis bien contente de m'être égarée et de découvrir ton blog ... Quel plaisir de lire .... la gourmandise littéraire des autres !
Longue vie à ce blog que je re-consulterai !

Katell a dit…

Merci pour ce bel article sur une auteure australienne que je ne connais pas et que vous m'avez donné envie de lire! Je note les titres mentionnés!
Par la même occasion, même si c'est avec beaucoup de retard, je vous souhaite un joyeux bloganniversaire :-D
Je dois remercier La liseuse qui m'a indiqué, grâce à son dernier billet, le chemin jusqu'à vous: les voies bloguesques mènent à tout et surtout à mille découvertes.

Babamam a dit…

je vais m'empresser de lire "Le Bébé" !!!

Gaëlle a dit…

Bonjour Eva et pardon à vous tous(toutes) de répondre si tard à vos comms ! Merci de ta visite et reviens quand tu veux, tu es la bienvenue.

Katell Bouali, merci, c'est fort sympathique de pouvoir souffler encore un peu mes bougies quelques mois plus tard ! J'ai été longtemps absente mais moi aussi il faut que je découvre votre blog ! chic.

Vally, je pense qu'il va te plaire, ce petit livre :-)