Bonjour !
Pour varier les plaisirs, je suis allée au cinéma, alléchée par la nouvelle adaptation du nouveau roman de Thomas Harris, Hannibal Lecter, les origines du mal.
Sur le papier, l'histoire était prometteuse : se pencher sur les années d'apprentissage du jeune Hannibal, ce passage délicat de l'enfance à l'âge d'homme où s'est décidée sa trajectoire de tueur en série, voilà qui aurait pu constituer la matrice d'un film passionnant. Au final je fus déçue, et je vais tâcher de vous expliquer pourquoi.
Pour commencer, il faut vous avouer que j'ai un faible pour Hannibal Lecter. Non, je ne suis pas le genre de cinglée qui s'inscrit au fan club de Charles Manson et collectionne les reliques des massacreurs... il y a fort à parier que si Lecter n'était pas un personnage, mon intérêt pour lui ne serait sans doute pas le même.
Mais voilà, un jour je me suis retrouvée en face de lui au cinéma, il donnait la réplique à Clarice Starling, d'une voix douce et précise, subtile et raffinée, et je suis tombée sous le charme. Vous me direz, dans Le Silence des Agneaux, il avait plutôt le beau rôle, le mauvais étant dévolu à Buffalo Bill, le tailleur de ces dames. Il était l'adjuvant fascinant, le poseur d'énigmes, l'interlocuteur privilégié qui mettait en lumière la part fragile de l'étudiante Clarice Starling. Son côté menaçant était là sous forme de halo. Dans Hannibal, un des personnages fera la comparaison avec La belle et la Bête. Lecter est bien la bête s'humanisant au contact d'une jeune femme friable. Il est la bête parce qu'on nous le dit, mais sa nature sauvage n'est que très rarement montrée. Le docteur Chilton tend à Clarice une photo qu'on imagine épouvantable, alors qu'elle va rencontrer "Hannibal le cannibale" : une infirmière dont il a dévoré le visage alors qu'elle prenait son pouls. Mais nous, spectateurs, ne voyons que le visage choqué de la jeune femme, la peur qui s'empare d'elle à l'instant de cette première rencontre. De la même manière la tension qui entoure Clarice, les consignes de sécurité énoncées une à une, l'atmosphère angoissante de ce souterrain de la prison où sont gardés les détenus les plus dangereux, toute cette mise en scène vise à nous rappeler que c'est un monstre qui attend derrière la paroi de verre.
Un monstre qu'on ne peut approcher qu'avec une extrême méfiance. Et désormais chaque mot, chaque geste, chaque lueur passant dans les yeux du docteur Lecter nous mettront en état d'alerte, seront enregistrés, décryptés. Nous nous attendons à des chausses-trapes, nous tremblons pour Clarice, jeune recrue envoyée en première ligne par Jack Crawford, son patron au FBI, dans un but encore opaque.
Dès lors, la menace que représente Hannibal va prendre toute sa densité, car elle réside dans le pouvoir de ses mots, la finesse de ses analyses psychologiques, son aptitude à incarner l'homme du monde en dissimulant la bestialité la plus révulsante, le recul de la civilisation à travers le tabou joyeusement assumé du cannibalisme. Il peut s'entretenir de l'art florentin, et l'instant d'après prendre plaisir à raconter qu'il a mangé le foie d'un enquêteur avec des fèves au beurre. Esthète et repoussant, sensible, délicat, bien élevé et cruel, tel est Hannibal. Entre l'agent Starling et lui se joue une partie d'échecs. On pourrait imaginer Lecter en chat et Clarice en souris, mais en réalité les rôles s'inversent régulièrement. Acceptant de se confier, la jeune femme acquiert un pouvoir sur le monstre, le rendant sensible à elle, capable d'empathie.
Dans le volet suivant, Hannibal, Mason Verger se servira d'elle comme leurre pour attraper le cannibale.
Clarice Starling est devenue le talon d'Achille de Lecter. Entre eux continue la valse entre fascination et horreur, tentation amoureuse et instinct prédateur. La caméra du Silence des Agneaux surprenait les yeux brillants de larmes du tueur écoutant Clarice confier un douloureux souvenir d'enfance. Dans Hannibal (le film de Ridley Scott) c'est sur le visage de la jeune femme que les larmes coulent. Ici il est chimérique de penser que la Bête pourrait recouvrer son humanité perdue pour l'amour de la Belle. Ce qui est fixé ne peut être défait. Le tueur aime le massacre, il jouit de la souffrance de ses victimes. Le goût du sang lui est aussi précieux que la grande musique, la littérature, la peinture, les raffinements de la culture européenne. Il ne veut pas choisir.
La spécificité d'Hannibal Lecter est donc d'incarner, dans la droite lignée du Docteur Jekyll, l'impossible alliance de la civilisation et de la barbarie choisie. Ses talents de psychiatre ont développé son acuité, son observation des autres, mais son appétit meurtrier le pousse à se servir d'eux comme objets au lieu de les aider. Il manipule ses patients, dévore ceux qu'il méprise, ceux qui offensent son "bon goût". Avoir poussé un codétenu "discourtois", en lui parlant, à avaler sa langue avant de se suicider compte parmi ses hauts faits. Et dans Hannibal de Ridley Scott, on peut imaginer que Lecter, désireux de sortir d'une retraite qui lui pèse, manipule dès le départ le policier Pazzi, héritier de Francesco de' Pazzi, pendu pour avoir assassiné Julien de Medicis — le poussant à la revanche historique et sociale afin de mieux l'inscrire dans sa galerie privée des horreurs, une fois que ce dernier l'aura dénoncé à ses ennemis. Et ainsi l'héritier Pazzi rejoindra son célèbre aïeul, prenant la place du traître châtié, pied de nez historique qui ne pouvait que divertir notre ami le fin lettré.
Car le docteur Lecter est un médecin brillant et dévoyé, un homme sensible et cruel à la fois, aussi humain qu'il va loin dans l'inhumanité. Son humour est féroce, carnassier derrière une apparente douceur, une délicatesse dans le choix des mots. Dans Le Silence des Agneaux, Hannibal représentait l'ambiguitë : l'histoire le plaçait en position de héros positif tout en suggérant en contrepoint sa nature monstrueuse. Par la suite on le voit livré à ses pulsions meurtrières, son raffinement créatif s'épanouissant dans la mise en scène de ses crimes. Le film de Ridley Scott, centré sur lui, démasque la bête sanguinaire sous le masque de l'homme cultivé et va fouiller les abîmes de la pulsion cannibale, là où elle rejoint l'érotisme et exprime l'orgueil démesuré de l'homme dévorant son semblable à la barbe de la civilisation. Cependant, alors qu'il est confronté à Mason Verger, bête encore plus repoussante (ironiquement la monstruosité de Verger a été "perfectionnée" par Lecter lui-même), Lecter redevient le héros positif que le spectateur veut voir gagner. Au "mangé" avide de vengeance nous préférons le mangeur et sommes prêts à l'instituer justicier et (comble d'ironie !) gardien des valeurs humaines et morales... Cependant, comme le destin d'Hannibal est de nous laisser intranquilles et fascinés, la fin du film vient nous rappeler que ce "héros" ne peut se laisser digérer, assimiler par ceux qui voudraient l'apprécier, car toujours sa nature sauvage et cruelle vient se rappeler à notre bon souvenir.
Et si ce tueur est terrifiant c'est justement parce qu'il est l'entre-deux irréconciliable entre la normalité, la sensibilité la plus évoluée de l'homme, et la barbarie jouissive que nous ne pouvons regarder en face.
Ceci posé, il était passionnant, en effet, de s'intéresser aux "origines du mal". Comment Hannibal était-il devenu ce monstre infiniment complexe ? Quand le basculement s'était-il donc produit ? Quels en avaient été les processus déclencheurs ? Quels signaux décryptés à l'envers ou dans le bon sens avaient lâché la bête en l'homme ?
A toutes ces questions, le dernier film répond d'une façon tellement simpliste et invraisemblable qu'il en est irritant. Bien sûr la base de départ n'était peut-être pas la meilleure : dès Le Silence des Agneaux, le dossier de Lecter précise qu'il vient de Lituanie, qu'il a perdu sa famille dans des circonstances traumatisantes à la fin de la guerre de 40, et notamment sa petite sœur Micha. Lecter est un aristocrate lituanien. Soit. Sa famille sera décimée par des mercenaires à la solde des nazis, et sa petite sœur bien-aimée périra dans des circonstances atroces. Admettons. La thèse du film, c'est que l'humanité d'Hannibal fut massacrée avec sa sœur et qu'ainsi naquit la bête féroce.
Mais là, on achoppe : privé d'humanité, Hannibal Lecter ? Mais c'est précisément son humanité et sa sensibilité qui rendaient ses meurtres si terrifiants !
C'est le plus gros point faible du film. En réalité, on assiste à la naissance de n'importe quel tueur en série SAUF Hannibal Lecteur. On voit un enfant traumatisé se muer en adolescent muré dans le silence, puis en tueur glacial et bavard, à la diction ridiculement surannée. On voit un jeune homme qui transpire la perversion et la cruauté par tous les pores se passionner pour le versant le plus macabre de la médecine, mais jamais on ne peut retrouver en lui les aspects singuliers de la personnalité d'Hannibal Lecter. Gaspard Ulliel est effrayant à souhait, son sourire fait froid dans le dos et quand il parle à une petite fille, on se dit que la relève de Marc Dutrou est assurée.
Mais Anthony Hopkins était autrement plus angoissant, et exerçait une fascination que le jeune acteur n'effleure jamais.
Hannibal jeune est une bête et seulement ça. Il tue par plaisir et sans affects, quand bien même ces premiers meurtres ont "l'excuse" d'une vengeance. Excuse qui ne tient pas une seconde au regard de la sauvagerie et de la préméditation soigneuse de ces crimes. D'autre part, en remontant le temps, Hannibal a perdu son sens de l'humour en route, ce qui est fort dommage pour nous mais peut à la rigueur sembler plausible, l'extrême jeunesse n'étant pas l'âge de la distanciation. De même, l'élégance et la distinction d'Anthony Hopkins ont laissé place à l'affectation, et on perd beaucoup au change...
Une fois le tueur né à lui-même au cours d'un premier meurtre fondateur et très sanguinaire qui le laisse de marbre, on voudrait nous attacher à lui parce qu'il cauchemarde au sujet de sa sœur perdue, ou qu'il s'est amouraché d'une lady japonaise dont il défend la vertu à coups de sabre...
Entre parenthèses, ça commence à être lassant, cette mode cinématographique qui depuis Kill Bill oblige tout tueur qui se respecte à faire un stage de samouraï ! Autant dans Kill Bill c'était original et approprié, autant là, la métamorphose du jeune aristocrate lituanien en samouraï dans la France de l'immédiate après-guerre prête à sourire... En avait-on vraiment besoin ?
Le problème c'est qu'on ne s'attache pas un instant à cet adolescent dont le policier qui le traque dira avec justesse :
"Une partie du petit Hannibal est morte dans cette neige en 1944. Ce qu'il est maintenant, il n'y a pas de mots pour le dire".
Lady Murasaki, la belle japonaise, tentera vainement de l'aimer avant de renoncer : "Que reste-t-il à aimer en toi ?" lui lance-t-elle en guise d'adieu.
C'est bien la question qu'on se pose, et on se dit que jamais Clarice Starling n'aurait pu avoir des sentiments, fussent-ils déchirés et contradictoires, pour cet Hannibal à la sauce plombée.
Il y aurait eu tellement plus intéressant à raconter : comment un jeune garçon traumatisé qui avait perdu la parole devint-il cet être raffiné, épris de culture ? Comment sa curiosité le poussa-t-elle vers la psychiatrie et l'étude de ses semblables, activité des plus rares au sein de la corporation très fermée des serial killers ? Au détour de quelle rencontre naquit sa passion du dessin ? Dans Hannibal Lecter, les origines du mal, Gaspard Ulliel quitte sans transition un état d'hébétude hantée qui fait douter de son quotient intellectuel pour la peau d'un dandy sans âme qui a le trait de crayon d'un artiste confirmé et écoute de la musique classique entre deux boucheries. La ficelle est un peu grosse, et nous autres, spectateurs fascinés par le docteur Lecter comme devant un puzzle psychologique incomplet, restons sur notre faim.
Il ne nous reste plus qu'à nous consoler en revisionnant Le Silence des Agneaux et Hannibal, et en retrouvant le seul, l'unique, le véritable Hannibal Lecter.
A bientôt !
61 commentaires:
Bref, il faut que je vois absolument Hannibal mais point "les origines du Mal"... je me laisserai peut-être tenté par le livre lorsqu'il sortira en poche quand même :) (quoique, je vais peut-être déjà lire ceux de Harris qu'on a ici... c'est à mon amoureux et je ne les ai jamais lus, honte sur moi...)
Ma chère Gaëlle, je crois que c'est un de mes billets préférés (voir LE) parmi tous ceux que compte ce café littéraire !
Je partage en tout point ton avis : ce jeune Hannibal n'est qu'une machine à tuer dépourvue aussi bien d'âme que d'humour, à faire passer le tueur de "Chainsaw Massacre" pour un personnage du "Bal des vampires" !
Mon seul regret, c'est que j'avais en préparation un billet sur le bouquin, et que là je vais attendre un peu :-)
(après "Shutter Island" ça fait deux fois que tu me fais le coup en une semaine, je vais chialer je crois !)
Ne trouves-tu pas que cette fin médiocre appelle (annonce ?) une suite ?
Quoiqu'il en soit, tu m'as une fois encore enchanté. A très vite j'espère !
Je préfère dévorer tes mots, je suis si sensible que je m'évanouis à la vue d'un sparadrap, je préfère donc m'abstenir d'aller voir ce film (j'ai vu le silence des agneaux et c'est bon, j'ai eu ma dose...mais moins que pour Seven).
Pour Thom :
je ne vois pas en quoi le billet écrit ici t'empêche d'écrire le tien :)
Tous les avis, tous les mots, toutes les émotions méritent d'être exprimés, chacun a sa propre personalité ! et je suis sûre que Gaëlle partage mon avis !
Merci Wictoria !
Tu as tout à fait raison !
Mais en vrai, il est génial quand même ce billet, hein ? :-)
Toi aussi tu as été plus fippée par "Seven" ? C'est exactement la réflexion que je me faisais l'autre jour...
J'avais beaucoup ri à l'évocation du nom d'"Hannibal le cannibal". Après moins. J'ai été terrorisée. Alors je n'ai pas vu la suite, on s'en doute... Et Wictoria parle de Seven alors que ce matin, j'ai fait un cauchemar terrible où j'étais la femme de Brad Pitt (oui, bon, dit comme ça, ça peut faire sourire, mais le point principal c'est que j'étais vouée à être décapitée à la fin quand même !!!)
Bref, trouillarde, pétocharde et tout ce qu'on veut, tout cela explique que je suis fascinée par ton analyse du personnage, Gaëlle. Les grosses ficelles du film ne m'étonnent guère, j'avais vu des reportages et ça ne donnait pas envie. Tu as mille fois raison, toute la complexité du personnage réside dans sa bascule constante entre raffinement sensible et bestialité cruelle. Mais la finesse, (sans faire de généralité grossière, bien sûr...), n'est pas chose facile à manipuler. ça demande du talent, n'est-ce pas Gaëlle ;-)
Tu confirmes ma non-envie d'aller le voir! En plus moi aussi je suis très trouillarde, donc je m'interdis de toute façon d'aller voir ce genre de film. Mais c'est vrai que "Le silence des agneaux", que j'ai aperçu entre mes doigts tandis que je me cachais le visage dans les mains, est un film vraiment marquant.
Et moi j'ai rêvé que j'étais la femme d'Hannibal Lecter, c'est pas beaucoup mieux !
le fantasme de la croqueuse d'hommes ! ;-)
Doune : moi non plus je n'ai pas lu les livres de Harris ! Honte sur moi aussi alors... bises ;)
Thom : Non seulement je suis d'accord avec Wictoria mais j'attends avec impatience tes billets sur S.I et sur Hannibal, le livre !
Oui, cette fin appelle une suite, pas de doute là-dessus... peut-être même est-elle déjà en cours d'écriture ? Le problème c'est qu'après Jonathan Demme et Ridley Scott, Hannibal a été rétrogradé et endure maintenant des cinéastes de plus en plus calamiteux, ce qui ne permet pas d'être très optimiste pour la suite... disons que là il faudrait fournir un gros effort pour redresser la qualité.
Sinon, qu'est-ce que vous avez tous avec Seven ?? Bon ok, c'est un bon film...mais il ne m'a pas effrayée plus que le Silence des Agneaux, moi:-)
Wictoria : Je pense que dans ce cas tu peux t'abstenir, d'autant que ce film n'est pas mémorable, loin de là...bien moins élégant et captivant que le Silence des Agneaux en tout cas. Sinon, je suis d'accord avec toi sur tout !
Bienvenue au club des trouillardes, chère May. Si si, j'en fais partie aussi. Plus le temps passe et plus je suis couarde... Mais moi je n'ai jamais rêvé que j'étais la femme de Brad Pitt. De Sean Penn, par contre...
A part ça c'est certain, il aurait fallu beaucoup plus de talent que ça pour rendre ce film moitié aussi intéressant que ses prédecesseurs !
Lisa, toi aussi tu veux adhérer à notre club des trouillardes ? On sera ravies de t'accueillir dans nos rangs ! Et d'ailleurs on devrait dire trouillards : inutile de faire dans la discrimination sexuelle, les peureux ont le droit de se joindre à nous :-)
Angelina, vous ici ? Quel honneur ! Permettez-moi de dire qu'au vu de votre passé, ma chère, il n'est pas très étonnant que vous ayiez flashé sur Hannibal Lecter. Du reste, il ne vous aura pas échappé que dans "Hannibal" de Ridley Scott, à la fin, Lecter est à deux doigts d'adopter un petit garçon. On sent que sa fibre paternelle est réveillée. Je pense qu'il a du potentiel. Par contre, inutile de songer à imposer à votre famille un régime macrobiotique...
May : absolument ! Ils étaient faits pour se rencontrer, ces deux là.
Tu oublies de citer Brett Ratner, qui avant "Dragon Rouge" avait pour fait d'arme la réalisation de..."Rush Hour". Et effectivement, le résultat final ressemble plus à un buddie movie entre Hopkins et Norton qu'à un thriller !!! :-)
Comment Peter Webber à t'il pu passer de La Jeune Fille à la Perle à ce film? Je me posais déjà la question avant d'aller le voir, et je me la pose encore plus maintenant. Les origines du mal n'est pas spécialement un mauvais film, il est juste inintéressant. Son principal problème est que le film est vide et ennuyeux, les situations s'enchaînent sans aucune saveur et surtout, de manière excessivement prévisible....
"le silence des agneaux" restera l'unique et inoubliable représentation du docteur Lecter dans ta toute sa splendeur....
Thom : en effet je l'avais oublié celui-là : qu'est-ce qu'il a fait pour mériter ça, Hannibal ??
Nicolas : tiens, je ne me souvenais plus que Peter Webber avait fait la Jeune fille et la perle. Comme quoi il est capable de tourner de bons films, quand il s'applique. C'est réconfortant ! Sinon le Silence des Agneaux est aussi le film que je préfère concernant Lecter, mais j'ai revu dernièrement Hannibal pour les besoins de cette chronique et je trouve qu'il passe très bien l'épreuve du revisionnage...
Je suis une grande trouillarde qui aime se faire peur de temps à autres... surtout avec des histoires de psychopathes. Je peux venir au club quand-même ?
Hihi !
Bon, j'avais pas du tout envie de le voir ce film. Gaspard Ulliel ne me fait aucun effet alors que je suis encore et toujours sous le charme d'Antony Hopkins.
Et en plus j'apprends que le réal est celui qui a commis le film "la jeune fille à la perle" qui m'avait ennuyée à un point rare. De toute façon, le bouquin aussi m'avait bien servi de somnifère mais je pensais que le passage à l'écran pourrait faire ressortir les quelques passages qui avaient retenu mon attention.
J'ai vu récemment "le sixième sens" de Michael Mann. J'y ai retrouvé le personnage de Lecter qui m'avait tant plus dans le Silence des Agneaux.
Lecter est en prison.
Le tueur en série correspond avec Lecter.
Le flic chargé de l'enquête est celui qui avait réussi à capturer Lecter.
Et voilà le flic et Lecter associé dans une enquête. Le flic a peur de se retrouver confronté à Lecter et Lecter sait très bien pourquoi et le dit : "Vous n'avez pas besoin de moi pour trouver celui que vous cherchez. VOus savez très bien pourquoi. C'est la même raison pour laquelle vous m'avez coincé : on est pareil."
C'est troublant.
Lorsqu'on arrive à anticiper les actes des autres, c'est parce qu'on y a soi-même pensé. Et que quelquechose nous a empêché de passer à l'acte. Mais ça tient à pas grand-chose dans le fond.
Est-on vraiment si différent de ceux qu'on désigne comme fous, dérangés, psychopathes et autres noms d'oiseaux de mauvais augure ?
Je vous pose la question.
Je vous le dis, je me fais peur toute seule, parce que quand je regarde un film à suspens, je vois souvent comment ça va finir... et même si j'aime ça me faire peur, là ça me fout quand-même les chocottes !
Bon, pour le club, vous me voulez vraiment pas ?
;o)
La Trolette> ah bah moi, j'avais aimé la jeune fille à la perle, aussi bien en livre qu'en film... où alors, c'est peut-être parce que j'ai particulièrement aimé la lumière et que ce tableau est mon préféré? Je suis une fan de la peinture hollandaise du XVIIe aussi, ça ne pouvait que me parler... et puis, je suis bon public, pas trop difficile quand les ficelles ne sont pas trop grosses :)
Gaelle> mon amoureux ne cesse de me vanter les bouquins, va peut-être falloir s'y mettre, en effet...
Et voilà 9€ d'économisé sur mon maigre salaire. Il faut dire que je me méfie des films inspiré des romans de Thomas Harris. Autant "le Silence des Agneaux" est très réussi, autant j'avais trouvé Hannibal, moins troublant, moins subtil... mais à lire, c'est un régal!
Bon tu es acceptée sans réserve dans notre club, La Trollette ! Je dirais même que tu es un élément de choix. "Sixième sens" était en effet un bon crû !
"Lorsqu'on arrive à anticiper les actes des autres, c'est parce qu'on y a soi-même pensé. Et que quelquechose nous a empêché de passer à l'acte. Mais ça tient à pas grand-chose dans le fond.
Est-on vraiment si différent de ceux qu'on désigne comme fous, dérangés, psychopathes et autres noms d'oiseaux de mauvais augure ?
Je vous pose la question. " : Tu te doutes que je suis d'accord avec toi. C'est une question passionnante. J'aime à penser qu'on a toujours le choix, quelles que soient les cartes distribuées au départ, mais je n'en suis pas sûre. En tout cas il est capital de comprendre les "monstres" (comprendre n'étant pas excuser) et de réaliser, en effet, que leur inhumanité fait partie de notre humanité à tous... comment ça, c'est pas clair ?;)
Sinon je veux bien qu'on regarde des films qui foutent la trouille ensemble, mais à condition que tu ne me dises pas ce qui va arriver à la fin ! Bises.
Doune : tu commences, et après je m'y mets à mon tour, ok ?
Loupiote : oui comme tu dis, 9 euro ce n'est pas donné en plus ! Hannibal est moins subtil que le Silence, c'est vrai, mais il réserve plusieurs morceaux d'anthologie et Anthony Hopkins y est excellent. Le Silence des Agneaux demeure mon favori... donc tu me conseilles la lecture d'Hannibal ?
Merci pour cet article, que j'ai apprécié du début à la fin, Gaëlle ! J'ai vu les deux premiers films, mais n'ai plus du tout envie de visionner le dernier en date, tant le personnage de Lecter jeune semble mal construit, d'après ton analyse.
Bonne continuation !
Je suis ravie de voir que je ne suis pas la seule froussarde, loin de là, à ne pas avoir été au bout des aventures d'Hannibal !
Mais votre billet m'a donné envie de m'y frotter, à nouveau.
Merci, et à bienôt, Gaëlle.
Hé, mais Gaëlle ! Tu as changé ton profil...! C'est quoi cette histoire ? Un roman ?
(t'es vraiment prête à raconter n'importe quoi pour justifier les trous dans la chronologie de tes billets)
("L'ancre..."...? Ca parle de bateaux ? Non parce que j'ai HORREUR des bateaux ! Si c'est ça, tu ne m'auras pas comme lecteur)
Cat Vendredi : merci pour la visite et le commentaire ! J'ai bien peur de ne pas avoir fait une très bonne pub aux dernières aventures d'Hannibal... Tant pis pour Gaspard Ulliel, que par ailleurs j'aime bien... même si je ne le regarderai plus tout à fait pareil depuis que j'ai vu de quoi il était capable !
Aphrodite : vous ici ?? Je suis très honorée ! Je vois que votre douce moitié vous suit de près... Que cela ne vous empêche pas de vous inscrire à notre club des froussardes, surtout !
Thom : tu viens commenter en couple maintenant?;)
Oui, un roman, c'est tout ce que j'ai trouvé pour expliquer mes absences répétées sur ce café... Je suis confuse !
Rassure-toi, ça ne parle PAS DU TOUT de bateaux. Pas un instant. C'est une image, tu vois : les rêves sont COMME des bateaux, amarrés à une ancre !
Donc il y a des rêves ?
(j'suis trop fort, moi :-)
(et oui, je commente en couple)
(d'ailleurs tu assistes là à l'ultime stade de ma métamorphose)
(bon allez, j'arrête de flooder le fil)
Thomaphrodisiaque : sympathique ce nouveau pseudo... et en quoi es tu en train de te métamorphoser ?:-)
Oui il y a des rêves. Des cauchemars même...
(sinon tu floodes le fil quand tu veux, surtout si tu viens me présenter ta promise)
Ecoute, nous avons d'autres projets pour la soirée, mais une prochaine fois ! :-)
Des cauchemars, ok. Ca me va mieux, mais ça ne me rassure pas : moi dans mes cauchemars il y a toujours...
...des bateaux !!!!! :-(
Ma chère Gaëlle tu m'evites donc d'aller voir ce film que par curiosité j 'aurais peut être tenté...en revanche il est Impossible que tu sois la femme de Sean Penn même en rêve...puisque c'est moi!!!! :o))))
Bravo, c'est un joli titre de livre, et concrètement, quand est-ce qu'on t'offre le champagne pour fêter tous tes réussites ?
J'ai revu à la télé récemment "le silence des agneaux" et tjs avec bcp de plaisir.
Doune > ah ben moi aussi je suis fan des Flamands, et ce tableau a une place toute particulière dans mon musée personnel.
La Jeune Fille à la Perle, c'est moi ! Toute modestie gardée, hein, je suis loin d'être aussi belle et énigmatique. C'est juste que je m'identifie très fort à elle pour tout un tas de raisons que je ne m'explique pas complètement d'ailleurs. J'en parle comme d'une personne, c'est tout dire..
En revanche je ne me suis pas du tout retrouvée dans le livre et encore moins dans le film. Ceci explique celà.
C'est tout personnel évidemment. Etant donné le lien qui m'unit à ce tableau, j'en deviens extrêmement exigeante !
Je reconnais cependant les qualités technique du film ainsi que celle de l'interprétation (quoique Colin Firth m'a semblé anachronique dans ce rôle).
Scarlett a une ressemblance troublante avec l'original, les images étaient magnifiquement composées, les lumières exquises, les reconstitutions convaincantes.
En revanche je n'ai pas particulièrement goûté la prose de Tracy Chevalier. J'ai récidivé en lisant sa Dame à la Licorne (elle a décidément le don d'écrire sur MES oeuvres majeures...) et je suis une fois encore restée sur ma faim.
C'est vrai aussi que je suis régulièrement très très très critique avec des oeuvres qui rencontrent pourtant un succès certain. Et en même temps je suis super bon public, j'arrive à apprécier des trucs que mon homme est à deux doigts de demander le divorce tellement c'est la honte! WOUARF !
Gaëlle > hihi ! Promis, je dirais rien !
Hier j'ai acheté "Shutter Island"... vivement que je finisse mon livre de fiiiiiiiiiiiiiiiille qui me tort pas les neurones ;o)
Lamousmé : et si on se partageait Sean ? Moitié de la semaine chez moi et l'autre moitié chez toi ? Ça t'irait ? Il est à craindre que Robin Wright trouve à redire à cet arrangement mais on peut tenter;-)))
May : Tant mieux d'autant que le titre m'a donné bien du fil à retordre... Sinon pour le champagne je suis superstitieuse alors attendons un petit peu : mais je suis touchée !
Angelica : bienvenue chez moi et merci pour le commentaire :-)
La Trollette : Allons allons, bien sûr que si, tu es belle et énigmatique ! Et puis c'est quoi ce livre du fiiiiiiile qui malmène tes neurones ??
Bonjour,
Je tenais à démentir les rumeurs me prêtant des liaisons avec Gaëlle et Lamousmé. Ceci est faux.
J'en profite pour préciser que Robin et moi ne sommes ensemble que pour les caméras.
Dans la vie, je suis avec Brad Pitt.
Sean : .........
(sanglots étouffés)
Je vais le dire à Angelina !
Elle s'en fout, elle file le parfait amour avec...Lamousmé !
La boucle est bouclée, désolé qu'il n'y ait pas de place pour vous dans cette histoire...à moins que Robin...
Sean : je vous ai démasqué, dans la vraie vie vous bossez pour Voici !
Pouvez-vous m'expliquer, pendant qu'on y est, pourquoi Britney Spears s'est rasé le crâne ? Croyez-vous qu'elle veut ressembler à Sinéad O'Connor et apprendre à chanter bien ?
Désolée, mais Robin me plaisait du temps de Santa Barbara. Autant dire il y a des lustres:->
A force de regarder trop de films hollywoodiens, Britney a cru qu'il était obligatoire de se raser le crâne avant d'entrer en cure de désintox. Autant vous dire qu'elle a eu l'air très conne en arrivant !
Robin était effectivement charmante dans Santa Barbara, hélas, personne ne lui a dit pourquo, elle avait le mal de viiiiiiii-vre.
Alors pour les bulles, je comprends ta supersitition, attendons donc le premier million vendu (fin juin).
Ensuite vous parlez encore d'une série que je n'ai jamais regardé, je commence à être vraiment intriguée !!!
Enfin, pour Tracy Chevalier, je vous conseille "La vierge bleue".
May, excuse-moi...tu voulais bien sûr écrire "fin avril" ? :-)
May : le premier million vendu ??... Euh si on attend le premier million pour picoler je vais devoir rester sobre un bon bout de temps ;))
Pour la série, tu n'as rien perdu, sois tranquille !
Quant à la vierge bleue, je ne l'ai pas lu : je note. Merci :-)
Thom : calmez-vous les enfants !!!
Bob alors je dois vous avouez que ...je suis Robin!!! (et si il y'a un Thom pour demander où est batman je lui en colle une!!!) mouhahahahha
Lamousmé : Noooon ??? Alors là ok je m'incline... (NB: un individu bizarre s'est fait passer pour ton homme tout à l'heure, je pense que c'était un journaliste de Voici prêchant le faux pour savoir le vrai) Du coup j'imagine que ma proposition ne tient plus ?o)) Enfin, embrasse Sean pour moi, va ! Veinarde...
Raffffff noooooon ! Tu m'as niqué ma vanne, Lamousmé ! T'es trop forte !
(à mon avis c'est le rousse-power)
Et sinon, Hannibal Lecter, ça intéresse encore quelqu'un ?
Thom : euh... pas toi en tout cas ! Si ?...
Et Vincent Gallo le cannibale dans Trouble every day ? Au vu de ce billet bouillonnant, je me disais que peut-être, Gaëlle, tu pourrais tomber amoureuse. Enfin, je dis ça...
Charles : Amoureuse de Vincent Gallo ? Ah... Du temps où il plongeait dans un champ constitué de deux épis de maïs, rejouant "La mort aux trousses" pour les besoins d' "Arizona Dream", je ne dis pas... mais depuis que P.J. Harvey s'est laissée séduire et qu'elle a chanté sa déconvenue dans son dernier album, bof... Cela dit je n'ai pas vu "Trouble Every Day" mais j'étais assez tentée par ce film ! En fait j'ai eu peur d'être choquée. "Et après ça prétend écrire sur Hannibal Lecter" : je sais, je sais...
gaelle, tu m'inquiète un peu quand même ton analyse est trop fine, trop convaincante, j'ai été scotchée alors que je suis la championne toute catégorie des trouillardes, j'ai vue le silence de agneaux caché derrière mon canapé tellement j'avais peur (en plus je cours dans une autres pièces qunad la musique change c'est dire)bref tout ça pour dire que ton admiration pour lecter ouh c'est frissonant !
Salut Gaëlle! Excuse moi de faire une petite intrusion sur cet article (qui est très intéréssant!)mais je voulais te demander une petite chose! Je suis lycéene en première et je dois lire 2 pièces de théâtre au choix. Je ne sais pas si tu t'y connais mais as-tu quelques oeuvres à me conseiller?
Merci!
En tout cas, c'est un vrai plaisir de lire ton blog et de découvrir de nouveau auteurs, leurs oeuvres, des films et des réalisateurs ,grâce à tes super articles! ^^
Soline, le problème c'est ce que je ne connais ni tes goûts ni ton programme :-)
Alors à tout hasard, je peux te conseiller Antigone d'Anouilh (une de mes pièces préférées) et "la guerre de Troie n'aura pas lieu" de Giraudoux, qui sont de la même époque. Sinon j'aime beaucoup "La cantatrice chauve" de Ionesco, qui est très drôle ou bien "la Leçon" , du même auteur ;-) mais ce ne sont que des suggestions et tout dépend de tes goûts !
Merci beaucoup pour ces suggestions! ^^
(Antigone d'Anouilh est aussi une de mes pièces préférées!)
Ze pavé inze mare... C'est moi ! Plouf !
Moi j'ai beau faire, j'aime bien le silence des agneaux. Par contre, Hannibal, je suis pas arrivée à la fin.
Et j'ai adoré Dragon rouge, qui fait partie de la série et dont tu ne parles absolument pas.
Je ne crois pas qu'un tueur en série capable de bouffer vivantes ses victimes soit capable d'"humanité". Et s'il est tenté d'adopter un petit garçon, ce n'est sûrement pas par amour de l'humanité, mais sans doute pour transmettre quelque chose de lui. Quelque chose d'assez peu recommandable à mon sens.
Un tueur en série de l'envergure d'Hannibal n'est qu'un acteur. Sa jouissance c'est la souffrance de l'autre. Tout le reste n'est qu'apparat autour.
Il est vain d'essayer de trouver la moindre tendresse ou de "l'amour" chez des gens comme ça.
Déjà chez le commun des mortels il n'y en a pas beaucoup.
Alors...
Même s'il est difficile de croire que le mal existe, il existe. On ne veut pas y croire et pourtant... Cependant je ne crois pas une seule seconde que le mal d'Hannibal puisse naitre d'évènement traumatisant si sa petite enfance avait été "aimé et aimante". C'est sans doute en cela que ce film là est trop léger, et que "Dragon rouge" est si fort.
Mais j'irai le voir (ou en DVD puisque je les ai tous) quand même. Ne serait-ce que pour me faire ma propre idée.
bisous.
Yue pardonne-moi, je croyais t'avoir répondu !... tu me parais avoir toutes les qualités requises pour te joindre à notre club des trouillard(e)s ! Et c'est vrai que j'aime bien Hannibal, mais parce que je n'ai aucune chance de le croiser en vrai et que je sais pertinemment qu'un écran de de cinéma me protège de lui :-D
Ouf ! Je suis heureux, Free, que tu sois passée pour traduire de manière extrêmement fidèle mes pensées :-)
(qui sont donc très confuses et absolument contradictoires, comme tout le monde l'aura noté)
Free : Je blaguais : Hannibal n'a jamais eu VRAIMENT l'intention d'adopter un mouflet :-)
Sinon je ne crois pas que les gens qui commettent des actes inhumains soient pour autant dénués d'humanité ou de sensibilité. C'est juste que leur humanité est tordue, malade ou dévoyée. Mais je suis bien sûre par exemple qu'il arrivait à Hitler d'être ému, voire même de pleurer à l'occasion. Si si ;-)
A part ça c'est vrai que je n'ai pas parlé de "Dragon Rouge" mais c'est parce que j'ai subjectivement choisi d'évoquer mes films préférés. Et que j'aime moins "Dragon Rouge"...
Bises et bonne soirée !
Thom : Tu m'en diras tant !
Tes index sont excellents !
Bonjour Madame Gaëlle,
Encore une fois, votre article est excellent. Bravo !
Je ne connais Monsieur Lecter que par le film "Le silence des agneaux", mais je peux vous dire que s'il venait au Kikimundo, il s’exposerait à coup sûr aux remontrances de notre gardienne des traditions, car il fait bien peu de cas des règles élémentaires du savoir vivre :
On ne joue pas avec la nourriture !
Ah mince...je croyais que Hannibal était kikimundien d'origine...:-)
Cher(e) anonyme : merci... on m'a bien aidée !
Mr Kiki : vous avez parfaitement raison, rien de tel que les principes pour se garder des cannibales :) Je suis soulagée de savoir que Hannibal Lecter ne serait pas reçu à bras ouverts au kikimundo, j'aurais eu peur de l'y croiser !
Thom : kikimundien d'origine ? Et pourquoi ça ?...
"Le Silence des Agneaux" m'avait déjà mise mal à l'aise, le genre de malaise qui m'avait scotchée devant l'écran de la télévision, tandis que d'autres avaient encore la force de s'enfuir en courant, mais plus moi tellement j'étais tétanisée...
Comme tu l'avais sans doute déjà deviné, je N'irai donc PAS voir ce film !
"Aussi humain qu'il va loin dans l'inhumanité": cette critique peut aussi s'appliquer à d'autres personnes que nous côtoyons tous les jours, mais qui n'ont jamais tué personne, enfin presque... ;)
olalala Gaëlle, j'avais été épouvantée par "Le silence des agneaux" lors de sa sortie au cinéma (je crois que j'ai passé plus de temps sous le siège!), mais là j'ai (sans jeu de mots) dévorer ton texte ! quelle belle analyse... Bon, je crois que je vais aller le louer un soir, et "Hannibal" aussi... A la lumière de ton analyse (et des tes sentiments) je crois que je m'en sortirai mieux !
Gaëlle ? allo ?????
Chère Audrey, tu as bien raison, ce film est très dispensable ! Le silence des Agneaux m'avait aussi beaucoup effrayée;-)
Et oui, ma critique peut s'appliquer à nombre de nos congénères... qui heureusement ne déciment pas trop leur entourage.
Lily, ouhlà, j'espère que je ne suis pas responsable d'une soirée DVD d'épouvante !!
Tant mieux si tu as aimé mon analyse, mais je ne voudrais pas non plus vous flanquer des cauchemars;-) J'aime bien Hannibal Lecter mais ces films n'en restent pas moins effrayants et glauques... bises !
Thom : ouiiiiii ??? Je suis làààà !
Je suis juste accaparée par un prochain billet et diverses choses, certaines très agréables, d'autres beaucoup moins. Je reviens !!
Ah! t'es toujours là !
Dépatouilles-toi vite des empêcheurs de blogguer en rond et reviens-nous vite !
Au fait, j'ai fini Shutter Island il y a une semaine et je ne m'en suis toujours pas remise !
ébouriffant!
Biz et à bientôt !
Oh la Trolette je suis ravie que tu aies aimé Shutter Island ! Ebouriffant, je suis bien d'accord avec toi...
Sinon hélas je n'arrive pas à poster aussi souvent que je le voudrais ! Ni à visiter mes blogs favoris assez à mon goût. Mais oui, je suis là et bien contente d'être là, même par intermittence :-)
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