Bonsoir à tous !
Tout d'abord, toutes mes excuses. Je vous délaisse, je sais... Mais pour être franche, mes neurones sont épuisés par une activité rébarbative au possible : une énième réécriture romanesque... Le refignolage, les finitions, un peu de peinture par ci, des retouches ici et là, des fissures à reboucher, un engrenage qui dysfonctionne... au bout d'un moment, je vous promets que la tête vous tourne, vous ne voyez plus le texte à force de l'avoir observé à la loupe, et vous vous demandez si cette gestation qui n'en finit pas va un jour déboucher sur un accouchement, et si vous aurez droit à la péridurale, ou à une césarienne pratiquée sans anesthésie par le premier pélerin venu.
A cette heure où je vous parle, je voudrais deux choses : retrouver assez de forme psychique pour lire des romans écrits par d'autres, sans savoir comment ils ont réglé les questions épineuses de leur intrigue, les retournements de situation, le conflit des personnages qui s'enlise à la page 78... Et travailler à mon prochain roman.
Mais ce n'est pas pour tout de suite !
Donc, ce soir, j'avais envie de ressourcer mes instincts littéraires auprès d'un écrivain que j'aime. Je viens de lire "On writing a memoir of the craft", ou "Ecriture, mémoires d'un métier."
Non non, ne partez pas, même si vous n'avez jamais eu envie d'écrire, cela peut vous intéresser. Et puis, on ne peut pas dire "fontaine, je ne boirai pas de ton eau", vous pouvez vous découvrir une furieuse envie d'écrire à la cinquantaine, voire après la retraite... ou tout simplement, vous aimez lire, et dans ce cas, les conseils de Maître Stephen vous plairont, parce que vous comprendrez mieux pourquoi vous avez trouvé tel roman déplorable, et tel autre à tomber à la renverse... (Faber ? Non ? Bon, ok, j'arrête avec Faber...)
Dans son avant-propos numéro 2, Stephen King nous dit d'entrée de jeu, et c'est honnête, vous en conviendrez :
"Ce livre n'est pas bien long, pour la simple raison que la plupart des livres qui parlent d'écriture sont pleins de conneries. Les romanciers, moi y compris, ne comprennent pas très bien ce qu'ils font, ni pourquoi ça marche quand c'est bon, ni pourquoi ça ne marche pas quand ça ne l'est pas. J'imagine qu'il y aura d'autant moins de conneries ici que le livre sera court."
Dans ce court manuel, Stephen King raconte les étapes qui ont peut-être fait de lui un écrivain, nous disons bien peut-être, parce qu'il ne suffit pas d'avoir souffert pour être écrivain, et encore moins pour être un bon écrivain... sinon, c'est bien simple, on marcherait sur des grands écrivains tant les rues en seraient jonchées, et tous les rescapés des camps seraient devenus Primo Levi.
Cependant, dans la vie d'un auteur, il y a des poteaux indicateurs. Un jour, on réalise qu'on a envie d'écrire des histoires. Un autre jour, on découvre qu'on peut captiver un public : Stephen King vendait des histoires horrifiques dans la cour du lycée, ce qui lui valut quelques savons de l'administration scolaire...
Et puis un jour, il écrivit Carrie.
On ne sait jamais à quel carrefour le destin attend un écrivain. Le carrefour de Stephen King s'appelait Carrie White, c'était une adolescente mal dans sa peau, douée de télékinésie, affligée d'une mère tyrannique et bigote. Il n'aimait pas trop ce personnage. Il avait connu deux Carrie White dans sa vie scolaire, il ne les avait pas défendues glorieusement contre la vindicte publique, il les avait regardées se défaire peu à peu sous le regard des autres :
"Sondra et Dodie étaient toutes les deux mortes le jour où j'ai commencé à rédiger Carrie. Sondra [...] était atteinte d'épilepsie et mourut pendant une crise. Elle vivait seule, si bien qu'il n'y avait eu personne pour lui porter secours lorsque sa tête s'était tordue dans le mauvais sens. [...] Peu après la naissance de son deuxième enfant, Dodie descendit dans la cave et se tira une balle de 22 dans l'abdomen. Ce fut un coup heureux (ou malheureux, selon le point de vue que l'on adopte) qui toucha la veine porte et la tua. En ville, on attribua ce suicide à la dépression post partum. Comme c'était triste. Moi, je me suis demandé si un blues post-lycée tenace n'avait pas aussi quelque chose à voir là-dedans.
Je n'ai jamais aimé Carrie, [...] mais grâce à Sondra et à Dodie, j'ai fini par la comprendre un peu. J'ai pitié d'elle, mais j'ai aussi pitié de ses camarades de classe, car j'ai jadis été l'un d'eux."
L'un d'eux. Pas meilleur, pas le pire. Mais celui qui prit sa machine à écrire pour parler à la place de toutes les Sondra et les Dodie du monde. Le personnage de Carrie est déchirant et inaccessible. Le lecteur impuissant ne peut la sauver de sa descente aux Enfers, pas plus que Stephen ne pouvait sauver les pauvres filles de sa classe. Mais l'auteur la venge, et il nous enchaîne à elle de manière à ce que nous ne puissions plus l'oublier.
Depuis, il y a eu le massacre de Columbine, d'autres tueries, d'autres ados parias. Mais tout était déjà là, des années plus tôt, entre les pages de Carrie.
Et ce livre fit de Stephen King un écrivain.
Un livre où il parlait d'une fille qu'il n'avait pu aimer, mais à laquelle il avait consacré des centaines de pages... ce qui était quand même une façon de l'aimer.
Dans la suite de son livre, il aborde précisément les personnages. Et il est certain qu'avec Carrie, il a appris qu'un personnage pouvait avoir sa vie propre, qu'on pouvait ne pas le trouver sympathique mais s'attacher à ses pas, parler pour lui, être assez près pour entendre son cœur battre :
"Pour moi, ce qui arrive aux personnages au fur et à mesure que progresse une histoire dépend seulement de ce que je découvre sur eux tandis que j'avance : autrement dit, de la manière dont ils se développent. Parfois, ils se développent peu. S'ils se développent beaucoup, ils commencent à influer sur l'histoire au lieu que ce soit le contraire. [...] J'estime que les meilleurs romans finissent toujours par avoir les gens pour sujets, plutôt que les événements ; autrement dit, que les histoires sont cornaquées par les personnages. [...] Et si vous faites bien votre boulot, vos personnages commenceront à faire des choses d'eux-mêmes. Je sais qu'on trouve cela un peu inquiétant quand on n'en a pas fait l'expérience soi-même, mais c'est sensationnel quand ça vous arrive."
Il donne un très bon exemple de cette chair dont s'étoffent les personnages, comme s'ils s'éveillaient à la vie au cours de l'histoire, cessaient d'être des pantins pour devenir de vraies personnes : celui de Paul Sheldon, l'écrivain de Misery. Au départ, Misery était une situation dont il avait rêvé... (je donnerais cher pour hériter de quelques rêves de Stephen King ! Bon pas TOUTES les nuits, mais juste de temps en temps) : un écrivain handicapé, séquestré par une infirmière psychotique décidée à le forcer à écrire un nouvel épisode de la vie de Misery Chastain, son héroïne préférée. Cette situation de départ était pour King une excellente idée de nouvelle. Paul Sheldon finirait assassiné, et sa peau fournirait la reliure du nouveau Misery... Mais en cours de route, le personnage prit corps et modifia l'histoire :
"...mais en fin de compte ce n'est pas ainsi que les choses se sont passées. Paul Sheldon se révéla être un personnage plein de ressources, beaucoup plus que ce que j'avais tout d'abord crû, et ses efforts pour jouer les Shéhérazade et sauver sa vie me donnèrent l'occasion de dire certaines choses sur le pouvoir rédempteur de l'écriture que je ressentais depuis longtemps, mais n'avais jamais pris le temps de mettre au clair."
Cette chose-là est toujours difficile à comprendre : que lorsque les personnages attrapent l'envie d'exister, ils ne vous demandent pas la permission, et c'est peine perdue de les forcer à respecter votre volonté. Ils vous narguent, parce qu'ils savent bien que les torgnoler, les attraper par le col et les faire rentrer dans les clous prévus pour leurs déplacements les rendra moins vivants, ce qui desservira l'histoire. Donc l'auteur est piégé, et doit modifier son histoire en fonction des personnages, et non l'inverse... Stephen King se définit comme le premier spectateur de ses histoires. Ma petite expérience va dans le même sens, et c'est en quoi l'écriture est grisante. Car s'il ne s'agissait que de faire s'agiter des poupées de chiffon de droite et de gauche, qui parleraient comme vous, seraient d'accord avec vous, feraient tout ce que vous leur soufflez, quel serait l'intérêt?
Il y a pas mal d'anecdotes réjouissantes dans ce livre, on y apprend que "La vérité est que tous les écrivains sont pompants. En particulier entre la première et la deuxième mouture, quand la porte du bureau s'ouvre et que la lumière du monde vient l'inonder"...
Bien sûr, ce sont de basses calomnies. L'écrivain est par essence charmant, d'humeur égale, et il est difficile de trouver moins susceptible.
On y apprend aussi que Stephen King s'est choisi une lectrice fétiche qui n'est pas toujours tendre, voire résolument vache : sa femme. Enfin, c'est son choix, et nous le respectons.
Pour finir, trois conseils qui me ravissent par leur humour ET leur exactitude : le premier concerne les dialogues. L'auteur explique que ce qui compte, ici comme dans tout le texte, c'est l'honnêteté, éthique de romancier qu'il partage, entre autres, avec Chandler :
"Si vous êtes honnête quant aux mots que vous faites sortir de la bouche de vos personnages, vous découvrirez que vous vous exposez aussi à pas mal de critiques. Pas une semaine ne passe sans que je reçoive au moins une lettre furibarde (et la plupart du temps, plusieurs) m'accusant d'être grossier, bigot, homophobe, assassin, frivole ou carrément psychotique. Dans la plupart des cas, ce qui a échauffé la bile de mes correspondants figure quelque part dans un dialogue :
"Tirons-nous de ce putain de bled", ou "On n'encaisse pas trop les nègres, dans le coin", ou encore : "Où tu te crois, sale con de pédé ?"
[...] Ce qui compte est de laisser chaque personnage s'exprimer librement, sans s'occuper de ce que pensent les gens bien-pensants ou les dames de la paroisse. Faire autrement serait de la couardise ou de la malhonnêteté ; et croyez-moi, écrire de la fiction en Amérique en ce début du vingt et unième siècle n'est pas un boulot pour les froussards intellectuels."
Petit apparté : Aujourd'hui, même en France, ce pays si exemplaire de libertés protégées, si vous créez un personnage pédophile, raciste ou simplement cinglé, il y a de grandes chances pour qu'on vous accuse d'être vous-même, forcément, puisque la créature est sortie de votre cerveau malade, un pédophile (au moins un peu, allez ! Y a pas de fumée sans feu...), un raciste (sur les bords) ou un cinglé (si, allons quoi, vous écrivez de ces trucs !). Ce qui est une preuve de courte-vue, car si on ne plonge pas un peu dans leur crâne, comment comprendre les pédophiles, les cinglés ou les racistes ?... Hein, je vous le demande ?
Deuxième exemple : les adverbes. Toute personne prétendant écrire un livre se trouve confronté à ces bestioles, et croyez-moi, c'est une sale engeance. Comme le dit Stephen King avec une bouleversante justesse :
"Comme la voix passive, ils donnent l'impression d'avoir été créés pour le bonheur des écrivains timides. Lorsqu'il utilise la voix passive, l'écrivain trahit en général sa peur de ne pas être pris au sérieux ; elle est la voix des petits garçons à la moustache dessinée au cirage et des petites filles clopinant dans les talons hauts de maman. Avec l'adverbe, l'écrivain trahit le fait qu'il craint de ne pas s'être exprimé avec clarté, d'être passé à côté de ce qu'il voulait souligner."
La voix des écrivains timides... c'est trop joli, et tellement vrai (foi d'apprentie écrivain timide). Et il ajoute :
"J'estime que la route menant en enfer est pavée d'adverbes et je le crierai sur les toits. Pour le dire autrement, les adverbes sont comme les pissenlits. Un seul et unique sur votre pelouse, c'est ravissant. Oubliez de l'arracher et, quelques jours plus tard, vous en aurez cinq, puis cinquante le lendemain et, mes chers frères et sœurs, votre pelouse sera recouverte totalement, complètement et superlativement de pissenlits."
Juste avant d'aller retrouver ma corvée quotidienne de desherbage... pour le cas où certains espèreraient se passer de pissenlits en abusant de synonymes puissants en guise de verbes déclaratifs, je vous préviens : attention, maître King vous a à l'œil, les petits pères :
"Certains écrivains tentent de contourner la règle pas-d'adverbes en shootant le verbe déclaratif aux stéroïdes anabolisants. Le résultat est bien connu par les amateurs de littérature de gare :
"Pose ce révolver, Utterson !" grinça Jekyll.
"Continue de m'embrasser !" hoqueta Shayna.
"Espèce de sale allumeuse !"éructa Bill."
N'écrivez pas comme ça... s'il vous plaît !
Le verbe déclaratif le plus courant est dit, comme dans dit-il, dit-elle, dit Bill, dit Monica."
"Ok, ok, Stephen ! Si tu le prends comme ça !" explosa Gaëlle.
Sur ce, elle claqua la porte vertement, la rouvrit plus délicatement, dit au-revoir et merci, gentiment, demanda poliment si on en avait terminé pour la leçon du soir, et si elle pouvait aller de ce pas retrouver son manuscrit horriblement raturé... et Stephen King lui répondit chaleureusement, avec un éclair de malice dans l'œil :
"Il y a eu des moments pour moi où écrire a relevé de l'acte de foi, a été un crachat dans l'œil du désespoir. La deuxième partie de ce livre a été rédigée dans cet esprit. Je me la suis sortie des tripes, comme nous disions quand nous étions gosses. L'écriture n'est pas la vie, mais je crois qu'elle peut être parfois le moyen de revenir à la vie. C'est quelque chose que j'ai découvert pendant l'été 1999 lorsqu'un homme, au volant d'un van bleu, a bien failli me tuer."
— "Ah ouais, c'est sûr que c'est pas facile, tout ça... Non mais te bile pas, Stevie, je crois que je pige ce truc, là, enlever tous les mots inutiles, les orties, tout ça... dit-elle, conciliante.
— Et tu vois, du coup, t'as même plus besoin d'adverbes, ou de verbes à la con. Hop, disparus ! Au fait, tu sais que je n'suis pas vraiment là, hein ?... Juste dans ta tête, parce que tu es très fatiguée? Ok... Maintenant, tu peux aller dormir, va..."
Elle acquiesça, souriante, et éteignit la lumière du bureau.
Mais quoiqu'il en dise, il était là, dans le noir. Et il la regardait. Maintenant qu'elle y réfléchissait, son regard avait quelque chose d'anormal. Etait-ce le disque de la pleine lune ? Le hurlement rauque d'un chien sauvage dans le lointain ? La lueur furtive de phares qu'on eût dits ensanglantés ?
Elle se dit qu'il était temps d'aller dormir. Et plus vite que ça.
Bonne nuit...
51 commentaires:
Oh je le crois pas, serais-je la première à lire ton excellent billet, Gaëlle ? Chouette !
Tu viens d'illuminer mon café au lait matinal, je t'ai lue du premier au dernier mot et me suis vraiment régalée, merci !
(J'espère que tu as fait de beaux rêves ?!... ;o))
Merci Cuné ! C'est adorable, et je ne m'attendais pas à trouver une visiteuse si tôt ! Alors des beaux rêves, oui, pas mal. Mais aucun signé Stephen King !
Merci beaucoup de ton passage et de tes mots. Bonne journée.
J'ai tout lu et tout compris !
Mais chez Stephen King, c'est le style, les histoires ou les personnages qui te touche ?...
Slumblogger : Merci ! Eh bien, pour Stephen King... les trois, mon capitaine !
Ben dit donc!
je me demandais quadn tu allais repointer le bout de ton nez... excellent billet (comme d'hab'). c'est vrai que je comprends un peu mieux l'histoire des personnages qui échappent au contrôle de l'auteur... avant cela me paraissait totalement halucinant..!
courage pour ta corvée de jardinage!
C'est passionnant, de bout en bout. Fascinant, édifiant ! Je crois n'avoir jamais lu aucun livre de Stephen King (par contre, j'ai vu plusieurs films tirés de ses oeuvres, ça je m'en souviens), mais ce qu'il dit sur le "métier" me paraît s'appliquer à tous les genres littéraires, toutes les époques, tous les manuscrits. Merci d'avoir choisi cet angle (oh combien douloureux pour toi en ce moment, hi hi hi) pour nous présenter ce maître, et chapeau pour la performance...!
On découvre dans ce livre toute la force comique de Stephen King (et oui!). Il a en particulier une capacité à trouver des images très expressives et très drôles. Un exemple: "plus occupé qu'un unijambiste dans un concours de coup de pieds au cul".
Choupynette, moi aussi je me demandais quand j'allais le repointer, le bout de mon nez !...
Merci pour le compliment, et au sujet des personnages : j'ai souvent croisé un regard halluciné quand j'expliquais que tel personnage venait d'agir à l'inverse de ce que j'avais prévu, et que j'étais sciée...
Merci de tes encouragements, pour le jardinage !
Anitta, MERCI. Alors si tu n'as jamais lu de Stephen King, oserai-je te conseiller "Sac d'os" ?
Et oui, ce qu'il dit s'applique à tous les genres littéraires, toutes les époques et tous les livres, je suis bien d'accord... d'ailleurs j'ai constaté que tu n'employais pas des tonnes d'adverbes, toi ! Je t'envie. Tu desherbes beaucoup, ou c'est naturel ? Grand merci de ta visite, toujours un plaisir.
Tubinap : ah, ça, je sentais bien que cette image avait frappé juste ! J'avais oublié de la mettre dans la chronique, merci de t'en être chargé !
WhaouWhaouWhaou !
Ce livre est exactement ce qu'il me faut en ce moment.
J'adore cet écrivain qui ne se prend pas au sérieux, et qui a cependant des idées très claires sur les qualités indispensables d'un roman.
La vie autonome des personnages qui se baladent sous mon nez, ben oui, c'est ça aussi.
Quant à leurs propos, si j'en suis responsable je n'en suis pas coupable, qu'on ne vienne pas me voir pour critiquer, c'est inutile.
Les adverbes ? ARGH ! La lie de la prose.
Bref, tout cela me parle, et il me semble qu'un petit tour du côté de chez Stephen ne me ferait pas de mal...
Bref, encore une fois : merci Gaëlle (et bravo pour ton dialogue : j'y étais !)
May, tu vas te régaler avec ce livre, je sens !
Je suis ravie que tu connaisses aussi ce plaisir très particulier de voir les personnages t'échapper. (bon, même si parfois, ça pose quelques problèmes de construction)
Oui, la peste soit des adverbes ! Serais-tu aussi un écrivain timide ?
En tout cas, j'ai hâte de te lire, décidément...
Merci pour ton passage, fidèle entre les fidèles !
Quel bel article ! Chapeau ! Et puis je te souhaite bonne chance dans ton aventure pour être publiée...
Bonjour Killroy et merci de ta visite !
Ravie que l'article t'ait plu. J'espère que le prochain ne se fera pas trop attendre... merci de tes encouragements !
"Depuis, il y a eu le massacre de Columbine, d'autres tueries, d'autres ados parias. Mais tout était déjà là, des années plus tôt, entre les pages de Carrie."
...et dans "Rage" aussi un peu / beaucoup / surtout...non ? :-)
Ton article / ta chronique / ton billet (non pas billet, c'est trop petit, à rayer) est exceptionnel...
(pour changer)
Thom, OUI, sûrement aussi dans Rage, sauf que je ne l'ai pas lu ! Mais je te fais confiance...
Sinon, cet article, ou ce je-ne-sais-quoi, n'est réussi, s'il l'est, que parce que j'ai supplié Stephen de venir y faire un tour... bon il s'est fait beaucoup prier, avec Thanksgiving et tout ça, il était surbooké, mais il m'a dit qu'il ferait une apparition, eu égard à mon désespoir d'apprentie. (ça m'a quand même coûté toutes mes économies, mais garde ça pour toi)
Cela dit je note que je progresse : mon dernier article sur Stephen King ne t'avait pas emballé, si je ne m'abuse... ça m'encourage beaucoup ! Merci.
Gaëlle le retour!!!
bravo pour ton (petit) billet ;o)
n'ayany jamais lu stephen king je dois avouer que tu as piqué ma curiosité...en attendant de te lire!
n'ayant bien sur!
Lamousmé, merci... Tu n'as pas lu Stephen King, alors je crois que pour varier, on peut te proposer le Fléau... même si Stephen King écrit à ce sujet : "C'est celui que mes lecteurs fidèles semblent préférér (il y a quelque chose d'un peu déprimant à se dire, devant une opinion aussi unanime, qu'on a écrit son meilleur livre il y a vingt ans, mais je n'ai pas trop envie d'en parler, merci)." Ou la Tour Sombre ? (des tas de gens pensent aussi que c'est son meilleur roman !)
Sinon, ne commence pas à t'inquiéter de tes fautes de frappe, tu vas tous nous complexer !
"Cela dit je note que je progresse : mon dernier article sur Stephen King ne t'avait pas emballé, si je ne m'abuse... ça m'encourage beaucoup !"
Ah bon ???
Première nouvelle.
Thom, peut-être peux-tu te référer au dernier commentaire de l'article suivant : http://cafedegaelle.blogspot.com/2006/05/stephen-king-un-crivain-dans-tous-ses.html
Quand je pense que tu m'obliges à faire un lien avec moi-même...
Bon, pas le dernier commentaire. Les tiens.
bonjour. Intéressant ce billet sur l'écriture vu par SK. Toutefois, je doute que le personnage ait une telle liberté dans l'histoire. Une importance, oui, bien sûr, c'est par le personnage qu'elle se raconte, mais comment elle se raconte, c'est l'affaire de l'auteur, n'est-ce pas? L'auteur ne peut pas être mené par ses personnages, sinon ce serait n'importe quoi. Imaginez-vous à l'écriture de votre prochain roman, vous tapez sur le clavier, vous êtes dans votre bulle, vous tenez votre portrait d'assassin : D. était un petit homme rond et lourd, tout en gras, à la tête plate parsemée de rares cheveux..." Une petite tape sur votre épaule, vous tournez la tête : D. est là, regard mécontent :"Faites-moi grand et svelte, plutôt, et blond." Vous :"Mais c'est ainsi que je vous vois." Lui :"Mais ce n'est pas comme je suis. Faites-moi comme je vous dis... Et puis, je n'empoisonnerai pas Mle B. Voyez-vous, pendant que vous faisiez vos recherches sur les poisons, Mle B et moi avons fait connaissance..." Mle B se pointe :"Nous sommes fous l'un de l'autre. Nous voulons nous marier... A ce propos, je veux une belle robe, une robe de couturier -faites-nous riches- et surtout, je veux une robe de taille 36. Alors n'écrivez plus que je suis "une grosse bonne femme essouflée à chaque pas." Vous :"...". Vous, toujours là :"Mais c'est un roman policier, il faut une mort suspecte, et une enquête." Les tourtereaux baissent les yeux, embêtés. "Ah..." Se consultent à mi-voix, et après un acquiescement commun, s'adressent à vous :"Un chat écrasé, cela vous irait-il?"
Voilà pourquoi je doute qu'on permette tant de liberté aux personnages. On n'écrirait que des histoires de grands hommes blonds qui épousent des femmes de taille 36. Je crois que l'auteur, bien qu'il soit surpris quelquefois par ses personnages, bien qu'il les découvrent peu à peu, sait très bien ce qu'il en dit. Dans le fond. Après coup. Après quelques années peut-être bien aussi. Je crois aussi que je parle beaucoup. (trop?) Je vous laisse, bon courage pour la suite.
Groupederockaufonddugarage, bienvenue ! Votre message m'a fait bien rire... Pour l'instant, je n'ai pas eu ce problème avec mes personnages, aucun assassin ne m'a demandé de le faire beau et blond, et aucune donzelle ne m'a demandé de l'habiller chez lez grands couturiers. Sinon je vous assure que je me fâcherai sec.
Et pourtant je vous assure que mes personnages m'en ont déjà fait de belles ! Sûrement que, dans le fond, on a une connaissance plus grande de toute cette chimie littéraire, mais dans le fond, moi je n'ai jamais pu m'y rendre encore, à part par fragments, et c'était si fugitif que j'ai tout oublié.
Sinon non, vous ne parlez pas trop, une bavarde ne peut pas vous reprocher ce genre de choses !
Merci de votre visite et bonne soirée...
Intéressant point de vue, Groupederock. Si je te suis bien, la liberté est un concept bien fade. Laisser un personnage libre, c'est le laisser obtenir une vie bien proprète ? C'est possible, mais pas pour tout le monde. Je connais des gens qui , libres, font des choses étonnantes:
- voler sans nécessité dans un grand magasin
- tromper leur femme, belle et gentille, tout en se promettant que c'est la dernière fois
- se maudire de fumer 3 paquets par jour, juste après la première quinte de toux matinale
- être tétanisé à l'idée de faire leur comptes alors que l'angoisse du découvert est tout aussi forte
- mentir: c'est plus facile
- ...
La beauté de la chose, tu vois, c'est que le personnage n'a pas le choix des cartes qu'il a en main au début du jeu. C'est l'auteur qui distribue - et qui lorgne sur le jeu des autres. Ton assasin, D. n n'a pas le choix: il EST rond et lourd...Il peut maudire son créateur mais on lui conseillera plutôt de concentrer ses forces sur son jeu. Pas d'atout, ou pas beaucoup, mais pas mal de possibilité de faire ch... l'adversaire. Il l'aime, cette Mlle B., il l'aime à en mourir, et d'ailleurs elle va crever puisque ce n'est pas réciproque...
L'auteur est un Dieu comme un autre: il n'existe que si on croit en lui. Ses créatures, sitôt nées, en font à leur guise. Il se bat, bien sûr: "C'est mon roman, merde à la fin". Déjà, pourtant, D. lui souffle qu'il ne s'arrêtera pas à Mlle B. La caissière, l'autre jour, quelles jambes! et quelle indifférence...
Bien sûr, tout celà n'est possible qu'avec du talent, la denrée la moins bien partagée, et du travail, un concept bien fatiguant.
Tubinap, tu connais des écrivains ?...
C'est effrayant, en fait, cette histoire d'assassin de Melle B et des caissières aux belles gambettes...
Cela dit, du point de vue de l'auteur, je pense que si D te casse trop les pieds avec ses exigences, à un moment, il faut le buter.
J'en ai zigouillés pour moins que ça. Je l'avoue. Je n'en suis pas fière mais parfois la patience a des limites.
C'est en défitive la liberté suprême, la dernière, qui reste à celui qui a inventé un personnage...Lui retirer la vie.
Sur ce, je vous laisse... bonne nuit, et faites de beaux rêves !
Je ne trouve ceci ni honnête, ni vrai, mais poseur et méprisant:
"Ce livre n'est pas bien long, pour la simple raison que la plupart des livres qui parlent d'écriture sont pleins de conneries. Les romanciers, moi y compris, ne comprennent pas très bien ce qu'ils font, ni pourquoi ça marche quand c'est bon, ni pourquoi ça ne marche pas quand ça ne l'est pas. J'imagine qu'il y aura d'autant moins de conneries ici que le livre sera court."
Je pense que la rhétorique d'Aristote vaut mieux que l bouquin de King, mai aussi Raymond Roussel ou albalat, voire Georg Polti, l'ami de Jarry qui a fait ses preuves... IL y a chez certains auteurs à tics et à effets uie sorte de complexe parce qu'ils gagnent de l'argent. C'est bien. Qu'ils laissent les autres tranquilles ainsi que ceux qui ont une toute autre idée de la littérature.Quant à moi, je en marche pa dans l'sthétique répétitive de King qui est à mon avis une sorte de mc do Gore du best seller, un Daphné du Maurier au goût du jour où la tention continuelle a remlacé les histoires de familles et de propriété.
Aunourd'hui, la littérature se joue ailleurs... Et même sur les blogs!
Mais il serait bon que King perde cette agressivité envrs ceux qui n'ont pa les mêmes enjeux que lui. Et si l'on veut Vraiment, en dehors de Viginia Woolf de KAherine Mansfield et de tant d'autres, avoir quelques informations tendres, chaleureuses, humaines sur l'écriture, c'est simple: on lit "Ecrire est un miracle" de Paul Desalmand... Ou "la grâce d'écrire" de MArcel Arland, écrivains profonds, proches ds gens, qui concoctent les livres comme un boulanger fait du bon pain, odorant, craquant, onctueux!
Cocteau l'a bien dit: "écrire est un acte d'amour"... Nous sommes loin de Stephen King et de son système. C'est pourtant bien... MAis il manque quelque chose... Le dépassement de l'anecdote?
Je ne trouve ceci ni honnête, ni vrai, mais poseur et méprisant:
"Ce livre n'est pas bien long, pour la simple raison que la plupart des livres qui parlent d'écriture sont pleins de conneries. Les romanciers, moi y compris, ne comprennent pas très bien ce qu'ils font, ni pourquoi ça marche quand c'est bon, ni pourquoi ça ne marche pas quand ça ne l'est pas. J'imagine qu'il y aura d'autant moins de conneries ici que le livre sera court."
Je pense que la rhétorique d'Aristote vaut mieux que l bouquin de King, mai aussi Raymond Roussel ou albalat, voire Georg Polti, l'ami de Jarry qui a fait ses preuves... IL y a chez certains auteurs à tics et à effets uie sorte de complexe parce qu'ils gagnent de l'argent. C'est bien. Qu'ils laissent les autres tranquilles ainsi que ceux qui ont une toute autre idée de la littérature.Quant à moi, je en marche pa dans l'sthétique répétitive de King qui est à mon avis une sorte de mc do Gore du best seller, un Daphné du Maurier au goût du jour où la tention continuelle a remlacé les histoires de familles et de propriété.
Aunourd'hui, la littérature se joue ailleurs... Et même sur les blogs!
Mais il serait bon que King perde cette agressivité envrs ceux qui n'ont pa les mêmes enjeux que lui. Et si l'on veut Vraiment, en dehors de Viginia Woolf de KAherine Mansfield et de tant d'autres, avoir quelques informations tendres, chaleureuses, humaines sur l'écriture, c'est simple: on lit "Ecrire est un miracle" de Paul Desalmand... Ou "la grâce d'écrire" de MArcel Arland, écrivains profonds, proches ds gens, qui concoctent les livres comme un boulanger fait du bon pain, odorant, craquant, onctueux!
Cocteau l'a bien dit: "écrire est un acte d'amour"... Nous sommes loin de Stephen King et de son système. C'est pourtant bien... MAis il manque quelque chose... Le dépassement de l'anecdote?
Il existe donc encore des gens, en 2006, capables de ressortir tous les vieux clichés sur Stephen King à grand renfort de prose grandiloquente et de thèses arrachées à leur contexte...
D'une certaine manière, c'est très sain et rassurant de voir qu'il ne fait toujours pas l'unanimité. Idem pour Daphné Du Maurier d'ailleurs, autre grand écrivain éternellement méprisée pour avoir osé commettre de la littérature de genre...
Et si,en matière d'écriture, les gens n'avaient pas continuellement ni le besoin, et encore moins l'envie, d'entendre constamment parler de miracle, de grâce ou d'amour ?
Car la vie n'est-elle faite que de cela ?
Et moi qui croyait, innocemment, que ton silence était le signe flagrant d'un travail intense de corrections attentives et de remaniements acrobatiques !
Mais pas du tout ! Tu te prélassais dans les champs à souffler sur les pissenlits !
;o)
Bizzzzzzzzzzzzzzz
De Stephen King, je n'ai lu que "Désolation" et encore j'y allais à reculons car rien que les couvertures me faisaient froid dans le dos, et bien j'ai beaucoup aimé, j'ai été bluffer par son style et tiens même rien que pour le plaisir je te note un extrait qui m'avait bien plu : "Ce qui lui faisait le plus mal (dans son for intérieur), c'était de savoir que la porte qui s'était refermée derrière eux ne se rouvrirait jamais, du moins pas dans ce monde-ci". ;-)))
Bon, ben moi je me suis régalée à lire ce billet, epi en plus il tombe pile poil !
(j'ai pas tout compris mais je vais y travailler, lol !)
Stephen King, c'est comme tous les écrivains à "forte production", il y a de l'excellent, et du beaucoup moins bon. Après, c'est une question de goût...
"Simetierre" m'avait laissé une sacrée impression. Mais ça fait longtemps, très longtemps que j'en ai plus lu, de lui.
bisous
Ca fait plaisir de voir quz ton vaillant neurone resiste encore et toujours à l'envahisseur pissenlesque.
le hasard fait bien les choses, je viens d'emprunter Sac d'os à la bibliothèque en me disant que ça faisant drôlement longtemps que je n'avais pas lu un Stephen King. A ce jour mon préféré reste Dead Zone mais je suis loin d'avoir tout lu.
Plaisir de te lire à mon retour, Gaëlle !
Pour moi, la plus belle leçon d'écriture qu'il ait jamais donnée est celle de La tour Sombre, son chef-d'oeuvre, une impossibilité faite livres.
Je l'admire beaucoup pour cette force qu'il possède. La tour sombre est un prodige.
Il a un sens de l'histoire très puissant que peu d'auteurs possèdent. Je regrette simplement que son écriture, son style je veux dire, soit si peu travaillé la plupart du temps.
P.S. : je me rends compte que je peux sembler critique, mais j'adore Stephen King et ton billet !
Holly, je suis bien d'accord avec toi pour la "Tour" !
Hors laudau : vous êtes bien dur avec Stephen King ! Mais en quoi fait-il du tort à Virginia Woolf et à Aristote, j'ai peine à le comprendre... Stephen King est tout sauf un poseur et un méprisant. Et Daphné du Maurier, je suis navrée mais moi je l'aime beaucoup !
May : quand bien même la vie serait aussi faite de miracles (bien que ça ne saute pas aux yeux de prime abord), on serait autorisé, je suis bien d'accord, à les raconter avec des brisures dans la voix, un style de chat écorché, les battements furieux du cœur, et Stephen King sait faire ça. Du reste on a tous les droits, en littérature, du moment qu'on arrive à faire palpiter son lecteur. Bon courage pour tes écritures !
La Trollette, si tu n'existais pas, je t'inventerais ! Tu arrives à me faire rigoler alors que j'ai la migraine et du travail plein ma table, vive toi. Crois-moi, ce silence me pèse... Bises !
Florinette : très bel extrait !
Stephen King a écrit des livres dans des registres très différents les uns des autre, ce qui fait qu'il est assez difficile de ne pas en trouver un qui parle à sa sensibilité, et c'est ce qui fait sa force, son identité d'écrivain. Merci de ta visite !
Free, merci ! Moi aussi j'ai été marquée par Simetierre, et pourtant, pour reprendre l'expression de Florinette, "j'y allais à reculons"... En fait de roman gore que je redoutais, j'ai lu une réflexion profonde sur la mort et le deuil. Et j'ai aimé. Bises.
Loupiote, à mon avis, Sac D'os devrait te plaire... Dead zone est un des premiers que j'ai lus et je l'ai aimé aussi! Merci d'encourager mon neurone, il en est tout réconforté.
Holly, c'est aussi et toujours un bonheur de te lire ! La Tour Sombre... tu es la troisième à m'en parler avec autant de chaleur. Je ne l'ai pas encore lu mais je sens que je vais adorer ! Ne t'inquiète pas, je ne t'ai pas trouvée critique, et quand bien même tu l'aurais été, tu en as tout à fait le droit... Merci pour les commentaires et ta visite !
Thom : décidément, la Tour Sombre me tend les bras. Je suis ravie d'avoir toute cette série à découvrir. C'est Noël...
Fais gaffe : on ne sort jamais de la Tour. Une fois terminé le dernier volume, je n'avais qu'une envie : tout reprendre à zéro. Ce qui est d'autant plus dingue que j'ai déjà lu les quatre premiers deux fois :-)
Bref, prends garde !
Rhaaa, 3 jours! 3 jours pour lire ce billet entre le week-end où atteindre l'ordi relève de l'épreuve de force et hier où j'étais en vadrouille... mais j'ai enfin réussi, lire ce passionnant (comme toujours ^^) billet... tu parles à Stephen King, toi? Moi, je me parle juste toute seule (Arthur m'a dit qu'il faisait pareil, du coup, ça me rassure, chuis pas neuneu, juste trop... ours solitaire ;p)
Vite en passant, je reviendrai lire ton billet sur King qui m'a tout l'air passionnant !
Je voulais juste te dire "Courage Gaëlle" pour cette période de corrections, hyper fasitidieuse... Je connais un peu via un ami... Je sais que c'est particulièrement éprouvant...
A très bientôt !
j'ai dévoré "On writing a memoir of the craft"!
Ouf! Enfin, enfin j'ai pris le temps de lire ton billet, ainsi que les 41 (!!!) commentaires précédents. Trois jours qu'il était imprimé, et qu'il attendait patiemment dans mon sac à main que je trouve quelques minutes de tranquilité pour pouvoir savourer ta prose! Enfin ce soir, j'ai pu m'asseoir dans mon canapé, et lire paisiblement. Et là, quelques réflexions: j'ai du mal à imaginer comment les personnages peuvent échapper à leurs auteurs, mais puisque autant d'auteurs le disent, ma foi, et bien je vous crois sur parole. D'autre part, pendant que je faisais mes études de traduction littéraire, une prof nous bassinait à propos des adverbes. Personnellement, je n'ai pas encore vu en quoi ils étaient si dérangeant! Mais peut-être que c'est justement parce que je lis des romans sans adverbes, et que je ne remarque pas leur absence; et que leur présence me sauterait aux yeux... Enfin, j'ai lu avec grand intérêt les différents commentaires: la plupart sont très enrichissants, et prolongent le plaisir de te lire. A très bientôt j'espère, et beaucoup de courage pour ton travail passionnant (mais si, même le désherbage c'est passionnant).
avec un peu de retard, je ne suis là qu'en parfaite dilettante, ayant lu très peu King, mais quand même, et ne sachant toujours pas faire de commentaire...
Bon dimanche Gaëlle
Kisses pfiou comme ça pouf paske tu le vaux bien !
bizzzzzzzzzz
C'est drôle, il se trouve que j'ai le livre "Ecriture, mémoires d'un métier" sur ma PAL depuis plus d'un an. Ton article étant formidable, je vais peut-être accélérer sa lecture ! Je n'ai lu qu'un seul livre de Stephen King. Il s'agissait de "Misery", et il ne m'avait pas beaucoup intéressée. J'avais trouvé l'écriture (traduction ?) plutôt moyenne et le suspens assez prévisible... Mais comme je lis souvent des commentaires enthousiastes sur Stephen King, je me demande parfois si je ne passe pas à côté.
En tous cas, ton article me donne un autre éclairage, plus intéressant, sur cet auteur.
Et à part cela, j'adore ton blog ! Je reviendrai ! (Oui, oui, c'est mieux que Proust avec qui je reste fâchée...:-o)
Petit message de soutient d'une visiteuse régulière
J'espère que ton manuscrit ne te sort pas par les yeux et que tu es proche de l'aboutissement
bises
gaelle !! reviens vite, ça fait un sacré vide la blogosphère sans toi ! snif :-(((
Je te fais de gros bisous.
Salut toi! ;-) je sais je suis plus qu'absente, mais je viens de parcourir ton chez toi et que de billets dont je vais pouvoir me délecter pendant les fêtes, j'ai parcouru rapidement plusieurs d'entre eux... et je me régale d'avance! je sais que comme moi tu es sous l'eau, moi, je vais de déceptions en déceptions, mais je te raconterai tout ça quand on aura deux minutes; le gros de la tempête devrait être passé mardi soir prochain, d'ici là, je t'embrasse fort fort et j'espère que tout va bien...
ébé alore, t'en es oùùùùùùùùù ? comment ça se paaaasse ? ras, quel suspense ! lol.
biz
Et hop un petit coucou d'encouragement au passage ;o)
Thom : ok, je me le tiendrai pour dit !
Doune : et oui, je sais, je parle à Stephen King, c'est un peu la classe... et je me parle aussi toute seule, mais seulement en anglais :)
Turquoise, désolée de te répondre si tard !!! D'autant que ton commentaire est adorable. Comme j'étais débordée ces temps-ci j'ai délaissé ce blog, mais ton enthousiasme va me donner, je sens, le courage d'écrire un nouveau billet ! Oui ! Merci à toi donc, grand merci.(tant pis pour Proust, de toute façon il s'en fout, il est mort)
May : merci, visiteuse ultra fidèle ! Alors si, mon manuscrit me sort par les yeux (mais j'ai peur que mes personnages ne viennent m'engueuler dans mon sommeil si je ne les soutiens pas jusqu'au bout), mais on est proches de l'aboutissement, ouf ! Bises à toi aussi et MERCI de tes encouragements.
Nziem, t'es adorable ! Pardon pour le vide et le délaissement ! Gros gros bisous à toi aussi ! Au fait, on se le prend quand, ce café ?
Alhya : de déceptions en déceptions ? Ma pauvre ! Il est temps que tu me racontes tout ça, alors... moi aussi, va, je suis absente, et c'est pénible, mais j'ai espoir d'être un peu plus présente maintenant. Bisous !
Free : j'étais débordée, séquestrée par mes éditeurs, à peine le droit d'une petite cigarette de temps en temps !
Je suis de retour, mais épuisée, et j'ai la crève... mais bon, je vais écrire un billet, j'en ai trop marre de voir ce café à l'abandon ! Faut que je fasse le ménage, que je lave les tasses, tout ça... sinon, pour le suspense, on touchera au but, mais en mars... (faut pas être hyper pressé, dans l'édition) Bises à toi, comment va ?
Lamousmé, t'es adorable de venir encourager une déserteuse de blog épuisée !
Merci.
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