19 juillet 2006

Séquence DVD, ventilateur conseillé !

Bonjour à tous !

Je vole quelques heures à la canicule qui sévit et m'abat, comme beaucoup d'entre nous, pour mentionner quelques films qui ces temps-ci m'ont enchantée ou troublée. Je n'ai pas pu voir ces films en salles car j'ai eu une année chargée, mais je me rattrape maintenant (quand il fait 35 dehors, en pleine ville, et que la Bretagne est à 9 heures de route, que faire d'autres que lire et regarder d'excellents films ?), et hop, je vous en fais profiter.

D'abord, le plus exquis : Mon petit doigt m'a dit. Une merveille. Je me plains souvent des films français, notamment des comédies à la française, dont la poignée de gags éculés est tellement passée en boucle sur toutes les chaînes de télé avant même la sortie qu'on a l'impression que ce n'est même plus la peine d'aller voir le film... (tiens d'ailleurs une question : comment les producteurs n'ont-ils pas encore compris que ça tuait les films de passer les meilleurs gags en boucle sur toutes les télé 10 jours avant la sortie ? Enfin en tout cas, pour moi, ça les tue. Et je ne suis pas la seule. Ma curiosité sort à peine la tête que ce matraquage l'assomme une fois pour toutes. Mais je suis peut-être la seule dans ce cas ?) Bref. Mon petit doigt m'a dit n'a pas fait tellement de bruit à sa sortie, quelques bonnes critiques ici et là, et c'est un petit bijou. On peut le voir et le revoir sans se lasser. Les dialogues sont savoureux. C'est une adaptation très réussie d'un roman d'Agathe Christie, un de ses rares romans dont les détectives ne sont ni Poirot ni Miss Marple, mais Tommy et Tuppence Beresford, ex agents secrets devenus détectives privés. Ils sont fantasques, doués d'un humour très anglais, et ont un flair très sûr pour débusquer les affaires louches. Dans le film, ils s'appellent Prudence et Bélisaire Beresford, nous sommes en Haute-Savoie, petit nid paradisiaque pour randonneurs paumés et octogénaires riches et rhumatisants, et cette transposition restitue admirablement l'atmosphère des cités balnéaires chics de la côte anglaise où les pensions de familles nichées au bord des falaises abritent toujours de curieux personnages... Prudence et Bélisaire vivent dans une maison de rêves, ils sont les parents joyeusement indignes d'une fille et les grands-parents tout aussi indignes de deux petits jumeaux , ils les voient le moins possible. Ils ont un passé de résistants, Bélisaire travaille toujours dans le renseignement, et Prudence... met un soin entêté à contredire son prénom et à se fourrer dans le premier guêpier venu. Il est question d'une maison de retraite où les pensionnaires meurent brutalement, d'une veille dame un peu sénile qui parle d'une petite fille morte dans une cheminée... Et voilà Prudence sur la piste, simplement parce que son petit doigt lui a sussuré, comme les sorcières de Macbeth, que "quelque chose de mauvais se tramait par ici" : "By the whisper of my thumb, something wicked this way comes", fredonnent les fillettes de la chorale d'un étrange petit village perdu qui calfeutre ses mystères et ses rancunes. Ce film, joué à la perfection par tous les acteurs, à commencer par André Dussollier et Catherine Frot dans les rôles titres, réussit la performance d'être à la fois extrêmement drôle et inquiétant à la fois. Il tend une corde virtuose et très subtile tout au long de l'histoire, et quand on a fini, on voudrait recommencer, comme les enfants qui veulent réentendre le récit sitôt qu'on a tourné la dernière page. Donc si vous voulez vous faire plaisir... courez chez votre loueur de DVD !



Dans une veine moins gaie, voire beaucoup plus sombre, je vous conseille néanmoins chaudement The Constant Gardener. J'imagine que beaucoup d'entre vous l'ont déjà vu, apparemment c'est un succès. Succès mérité, c'est une très honnête adaptation d'un très bon livre de John Le Carré, avec deux excellents acteurs parmi tant d'autres : Ralph Fiennes, déterminé et fragile, déchiré par l'amour, le doute et la perte, et Rachel Weisz, radieuse de bout en bout, entière et forte, traversant l'Afrique enceinte jusqu'aux dents, rayonnante et mystérieuse telle la Madonna del Parto de Pierro della Francesca.
Le héros, ce "jardinier" méticuleux que sa femme veut protéger des réalités les plus noires de la vraie vie, va douter de celle qu'il aime. L'aimait-elle ? Qui était-elle ? De quoi était-elle capable ? Peut-il encore se fier à son cœur, à son intuition, à son coup de foudre pour cette femme libre et entière, quand tout vient le faire trébucher, quand tout lui sussure des insinuations blessantes ?
L'intrigue est parfaitement montée, calibrée, le thème est terrible : à la recherche de sa femme morte, sur le long chemin d'un deuil impossible, un homme va ouvrir les secrets les uns après les autres, jusqu'à découvrir le plus noir, le plus glaçant, celui qui entraîne tous les autres, et entraîne avec lui une dégringolade d'agonisants et de moribonds.
Je vous avais conseillé, au début de ce blog, "L'interprète", de Sydney Polack, ils se répondent l'un l'autre, et dessinent une Afrique dont le monde entier (en tout cas dans sa version puissante, financière et cynique) semble avoir décidé la perte une fois pour toutes, un continent où la vie jaillit pourtant de toutes parts, explose entre les bombes, où les couleurs éclaboussent le sang séché, où des enfants aux jambes de sauterelles courent encore en éclatant de rire... mais pour combien de temps ?




Enfin, pour terminer, un film qui m'a laissée fascinée, remplie de questions et qui vaut très largement le détour, tant il est différent de l'idée qu'on peut s'en faire à priori:
L'Exorcisme d'Emily Rose. Je vous arrête tout de suite, je vous entends penser : ce n'est pas un film d'horreur. Non. J'ai vu l'Exorciste quand j'avais 14 ans, pendant un an dès que j'entendais un bruit suspect dans la maison je me préparais au pire... et je vous garantis que depuis, je me tiens résolument écartée de ce genre de films. Donc là... rien à voir. Âmes sensibles ne pas s'abstenir, sauf si vous avez peur de voir poser des questions dérangeantes. En ce qui me concerne, j'adore ça. J'aime être dérangée, j'aime qu'on vienne débusquer mes peurs élémentaires, mes certitudes en allumettes, à condition qu'on le fasse intelligemment. Ce qui est le cas. Il s'agit d'une histoire vraie, à l'origine du film : une jeune fille mourut au cours d'un exorcisme raté. Les exorcisme se pratiquent toujours, et toujours et seulement à la demande du "possédé", quel que soit le nom qu'on donne à la personne qui vient demander une aide spirituelle. En général, tout cela est tu, bien caché. Cela dérange l'Eglise, cela dérange les gens comme vous et moi. Cela dérange la médecine, mais je suis quant à moi tout aussi dérangée par l'usage des électrochocs, qui perdure dans les hôpitaux psychiatriques, et dont Antonin Arthaud disait qu'ils lui avaient volé son âme...
Le film part donc de la mort d' Emily Rose, ravissante jeune fille de 19 ans élevée dans une famille très pieuse et comme hors du temps, quelque part dans ces régions semi-désertiques du paysage rural américain. Elle est morte dans un tel état physique que l'affaire ne peut rester tue. Le prêtre, Father Moore, se retrouve inculpé d'homicide par négligence.
Le film est très habilement construit : d'un côté, le procès, mené de main de maître, avec deux as du barreau aux commandes et une femme juge très humaine, avec ses multiples rebondissements, et de l'autre les flashes back sur l'histoire singulière d'Emily Rose. La grande intelligence du film, et son originalité, vient de la coexistence de ces deux tensions dramatiques : le procès (et ce qui adviendra du prêtre) et la vie brève et traumatisée d'Emily Rose. Des témoins, des analyses viennent semer le doute, encore et encore. On veut traiter les faits, rien que les faits. Le procureur est un "homme de foi", il ne cesse de le marteler, mais peu à peu il se transforme en Inquisiteur, on sent bien que si ça ne tenait qu'à lui, Father Moore finirait au bûcher, par un captivant renversement des rôles.
Mais les bourreaux d'hier, ces inquisiteurs qui considéraient que le Diable ne pouvait dire la vérité que "sous la torture" pour justifier les aveux extorqués à des pauvres filles avant de les envoyer griller, n'ont-ils pas changé de visages ? Et que croire dans cette affaire ? Le film vous retient sur le fil, à vous de choisir, ou de ne pas choisir. Jennifer Carpenter, qui joue Emily, est impressionnante de bout en bout, tantôt fragile, brisée, perdue, tantôt forte et habitée, dangereuse, captive dans son propre corps, ennemie acharnée à laminer sa propre existence.
Mais mon personnage préféré est quand même l'avocate qui défend le prêtre, Erin Brunner. Elle est jouée par Laura Lynney que je n'avais jamais vue jouer aussi bien. C'est une femme qui va accomplir un véritable trajet personnel. Au départ, elle et efficace, brillante, cynique, mais elle a une prédisposition très précieuse : elle est toute entière à l'écoute de son client. Cette écoute va lui permettre de s'ouvrir à ce qu'elle ne comprend pas, ce qu'elle n'a pas expérimenté et qu'elle espère bien ne pas expérimenter. C'est une agnostisque. Une femme "en proie au doute".


Ce qui la rend plus humaine que le procureur, dont la foi est le bouclier, si ce n'est pas son épée, avide de trancher les têtes... La "possession" existe depuis la nuit des temps, sous diverses dénominations, dans toutes les cultures. Il paraît que depuis les années 90, les exorcismes ont considérablement augmenté. Je suis personnellement dérangée par ce phénomène, d'autant que je l'ai étudié de près, et que j'ai remarqué que les saintes (Jeanne d'Arc, Bernadette Soubirous, Marthe Robin, bien qu'elle ne soit pas canonnisée mais encore en procès, avec un dossier de 17 000 pages !...) et les pauvresses appelées sorcières appartenaient au même milieu social : plutôt rural, plutôt pauvre, peu de culture, une religion souvent datée. Ce sont en général des jeunes filles désarmées, ou souffreteuses, inaptes au destin qu'on leur destine, en général un avenir de fermières nécessitant une santé de fer. Et les voilà déroutées par une apparition de la Vierge, ou une intervention du Diable. Stigmates contre dents cassées. Les deux ensemble. Elles souffrent pour être des "signes" vivants. Elles souffrent pour que les foules viennent en procession. Pour que nous nous sentions mieux. Pour qu'on croie encore en quelque chose. Il m'a toujours semblé qu'une divinité qui demanderait le sacrifice et la torture de ces jeunes filles martyrisées ne pouvait être que païenne. Jupiter violant des nymphes. Et puis j'ai lu Thérèse d'Avila. Tout n'est pas si simple ; rien ne l'est, dans aucun domaine. Dans tous les parcours "mystiques", la souffrance est une étape, un cap à franchir pour atteindre le pallier d'en haut, vaincre ses résistances internes au changement. La métamorphose de l'humain ne s'effectue pas sans souffrance. Je l'ai expérimenté à mon petit niveau, et pourtant, je vous rassure, je n'ai vraiment rien de Marthe Robin ! Je suis juste perplexe. Le sort d'Emily Rose, de Marthe Robin, me révolte au plus haut point. Mais ce film m'a piégée, en quelque sorte, puisque le personnage qui représentait mon point de vue sur la question à priori (le procureur) m'a semblé absolument détestable. Ce qui m'a troublée, vous l'imaginez !
J'aime trembler sur mes petites certitudes. J'aime rester en équilibre sur mon fil, sans choisir de me laisser glisser d'un côté ou d'un autre.

Si vous avez peur d'avoir peur, ne vous inquiétez pas : ce film est effrayant mais il n'est pas un film d'épouvante. Il est surtout captivant, de bout en bout, intelligent, subtil, sobre, humain. Il nous laisse perplexe, comme le visage de cette avocate qui s'ouvre peu à peu à l'insondable, sans oser y entrer franchement, mais en acceptant la possibilité que certains mystères échappent à son esprit cartésien.

D'autre part, ce film pose une autre question intéressante : celle du libre arbitre. La jeune fille est morte parce qu'après l'échec du premier exorcisme, elle en a refusé d'autres. Sans le consentement de la victime, on n'exorcise pas. En revanche, la psychiatrie, s'exprimant dans le film à travers un spécialiste, ne lui aurait pas demandé son avis pour l'alimenter de force, l'enfermer à vie, la soumettre à des électrochocs. Là, point de liberté. On ne peut pas choisir sa mort. J'ajouterai néanmoins ceci : on ne peut pas généraliser, il y a bien des médecins et des chercheurs très pointus qui cheminent dans l'humilité, qui acceptent leurs limites, qui cherchent à les faire reculer avec respect, sachant que la prochaine barrière franchie les conduira à une autre muraille... travaillant sur le cas très complexe de Marthe Robin, j'ai trouvé un jour un témoignage d'un psychiatre qui avait été consulté pour son "dossier" et disait qu'il était regrettable que dans cette affaire, tout le monde soit obsédé par les "faits" : est-ce que Marthe mangeait en cachette, est-ce qu'elle voyait vraiment la Vierge, etc... alors que cette histoire n'était ni du recours de la médecine, ni du recours de la loi, parce que ce qui s'y passait était du domaine du sens, du symbole, de la croyance, et de ce qu'il appelait, lui, l'homme de science, "le corps miraculeux" : c'est à dire ce que le corps peut faire quand il veut délivrer un message, qu'il soit de souffrance ou de dépassement vertical. L'homme juché sur ses propres épaules, cette figure de l'art roman représente l'effort sublime de l'humain pour outrepasser ses limites physiques, émotionnelles et psychiques. Mais elle évoque aussi, étrangement, les convulsions des possédées désarticulées.

Le film traite en réalité de cette question : comment, dans un procès, parce qu'il y a eu mort violente, mort inexplicable mais inexcusable, comment juger l'injugeable, l'incompréhensible, l'inattrapable. Tous s'y heurtent, de la juge au procureur, des jurés à l'avocate. C'est ce qui rend le film aussi passionnant.


Par quoi les femmes sont-elles possédées ? Peut-on juste remplacer "possédées" par "hystériques" et les stigmatiser, les utiliser pour illustrer ses théories brillantes, les observer comme des insectes paniqués s'agitant sous un globe de verre ?

Si cette question vous intéresse, je vous conseille le livre assez pointu de Jacques-Antoine Malarewicz, La femme possédée.

La vraie question, pour moi, est celle-ci : pouvons-nous accepter que tant de choses dans cet univers nous échappent, nous coulent entre les doigts quand nous voulons les saisir ? La médecine, la science en général, ne cessent de se heurter à cet insaisissable, à en devenir folles. Alors plutôt que de devenir fous, faut-il enfermer tous ces gens à vie afin de pouvoir dormir tranquilles ? Plutôt que de douter de nos certitudes, fût-ce un court instant, faut-il chercher de toutes nos forces un bouc émissaire à qui faire porter le chapeau de notre impuissance ?
Mais impuissants, nous le resterons. Et l'insaisissable demeurera.
Reste le fil. Cramponnons-nous à lui, il nous permet de jeter un œil à ce qui nous échappe, sans nous y égarer. La raison a du bon !

Sur ce, bonne journée, tâchez de survivre à la canicule, et à bientôt !

Gaëlle

33 commentaires:

Anonyme a dit…

toi tu as décidemment le don d'éveiller ma curiosité !!! Je suis très très tentée par "the constant gardener" et "l'exorcisme d'emily rose" que je n'ai vu ni l'un ni l'autre. ce sont des sorties dvd récentes ? dès que je trouve le courage de me trainer jusqu'au loueur dvd malgré cette chaleur, je file les emprunter !

Wictoriane a dit…
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Wictoriane a dit…

De tous les films présentés, j'avais l'intention de voir le premier...
Tu insuffles l'envie de découvrir les autres, c'est indéniable, cependant j'avoue ne pas trop aimer les films qui me stressent, j'ai besoin d'air dans ma tête :) mais peut-être cet hiver...au creux d'un pull bien douillet :)

Tu n'écris peut-être pas souvent, mais à chaque fois, ce sont de longs, longs billets !

Bises Gaelle :)

PS j'ai supprimé le comment précédent...trop de fautes !

Anonyme a dit…

salut Gaëlle,
encore un billet trèèèès intéressant, je rejoins les personnes précédentes, quel don pour éveiller la curiosité :-) Je ne me suis jamais penchée sur les sujets de possession & d'exorcisme, mais j'ai souvenir d'un passionnant reportage où le prêtre exorciste d'un grand diocèse expliquait que plus de 99% des cas qui lui étaient soumis relevaient de la psychiatrie (graves psychoses diverses, schizophrénie, etc...), qui pouvaient conduire à des cas parfois très graves de somatisation. Il travaillait d'ailleurs avec des psychiatres. Les différentes manifestations des personnes dites "possédées" dépendaient de leur culture religieuse & sociale. Tu me diras, quid des 0,1% restant ?? ;-) Personnellement, je n'ai pas vraiment d'opinion tranchée... je suis qqn de rationnel & cartésien,
mais j'ai toujours vu ma grand-mère (très catholique) pratiquer des "rites" complètement païens dans son petit village au fin fond des montagnes d'Italie... des choses dites inexplicables ; je ne peux pas dire que j'y crois ou non, je l'ai vu (à jeun hein ;-)) :-)

Gaëlle a dit…

A Nziem : Tant mieux, je suis ravie d'éveiller ta curiosité, j'adore faire partager mes petites découvertes ! Oui ce sont des films récents. Hélas l'Exorcisme d'Emily Rose va sûrement se retrouver classé au rayon "horreur" après le rayon nouveautés, et ce serait franchement dommage car cela réduirait son public, or ce N'EST PAS UN FILM D'ÉPOUVANTE. Je l'ai montré à 3 personnes à part moi qui ont confirmé sans hésitation mon intuition à ce sujet. Décidément je n'aime pas les classements, les catégories. La plupart des œuvres d'art sont inclassables. En tout cas, bon visionnage chère Nziem et tiens moi au courant une fois que tu auras vu ces films, ton avis m'intéresse beaucoup évidemment ! Bises

Gaëlle a dit…

A Wictoria : C'est vrai je n'écris pas souvent et c'est de longs billets... en fait j'aimerais aussi être capable d'écrire de courts billets, et plus souvent... mais en ce moment il fait une telle chaleur dans mon bureau (depuis au moins un mois) que c'est une épreuve, eh puis faut d'abord que je voie et lise les films et les livres dont j'ai envie de parler, ce qui prend du temps. En fait je ne sais pas bien faire court. Mon désir de raconter des histoires, de ne pas simplifier trop, prend le pas sur le reste. J'ai bien conscience que pour beaucoup de bloggueurs la taille des billets peut être décourageante, mais du moment qu'il ya des lecteurs et lectrices courageux comme toi, ça me va très bien ! Merci de ton passage Wictoria. Et ne t'inquiète pas trop pour les fautes : j'en fais aussi, quand je me relis je suis très agacée parfois ! Très bonne journée. Quant aux films stressants, The Constant Gardener l'est sans doute moins que l'Exorcisme d'Emily Rose. Mais si tu veux les garder pour l'hiver, avec un plaid sur les genoux et une bonne flambée dans la cheminée, c'est pas mal aussi !

Gaëlle a dit…

A Nounsse : Merci beaucoup ! Au sujet des exorcismes, oui, les prêtres travaillent avec des psychiatres, et ils font très attention à ce qu'ils font : ce ne sont plus les rituels archaïques du Moyen Âge ! En fait ils ne considèrent pas du tout la psychiatrie comme une ennemie, bien au contraire, et c'est tout à leur honneur. Quant à savoir de quoi souffrent ces personnes dites "possédées"... je n'ai pas la réponse. J'ai toujours eu beaucoup de mal à croire au démoniaque. Pour moi le Mal est une caractéristique proprement humaine. Et je ne pourrais certainement pas croire en un Dieu qui exigerait d'une personne qu'elle se fasse martyriser par le Diable pour gagner la "sainteté". Ces histoires "vraies" m'ont toujours horrifiée. Maintenant, comme toi, j'ai assisté à jeun à des choses difficiles à admettre, et je suis, comme toi, quelqu'un de très rationnel. En conséquence, je me protège en disant, comme l'avocate du film d'Emily Rose à un moment de l'histoire : "Je ne suis plus sûre de ce que j'ai vu." Le vécu est tellement subjectif. Il y a dans mes petits écrits personnels (en annexe sur mon blog) une histoire autobiographique que j'ai écrite parce que je pensais l'avoir inventée, tant elle était invraisemblable. J'ai appris depuis par d'autres sources que l'histoire était vraie, même si le canal par lequel elle m'est parvenue me pose toujours problème. Je ne sais pas bien ce que j'ai vu ou vécu. Je préfère en rester là, et ne pas revivre ce genre d'expérience ! Mais il est certain que bien des choses nous échappent, et que la raison est une sauvegarde nécessaire, mais qui ne suffit pas à éclairer de sa torche puissante toutes les zones d'ombre de l'univers. Ce qui est sûr, c'est que ces personnes "possédées" souffrent terriblement. La question est : comment les aider au mieux ? La médecine peut s'adjoindre un prêtre, du moment que cela aide la victime. Pourquoi pas, si ce "contre-pouvoir psychologique" agit mieux sur elle que les médicaments, parce qu'elle y croit ? Les disciplines sont parfois complémentaires, ou devraient l'être. La raison et l'irrationnel peuvent trouver des terrains d'entente, car nous sommes constitués de l'un et de l'autre... A bientôt Nounsse et merci de ton commentaire qui prolonge ma propre réflexion !

Anonyme a dit…

Comme d'hab, encore un bon billet qui donne envie! En plus on vient d'acheter un beau lecteur-enregistreur DVD, l'occasion ou jamais!

Anonyme a dit…

encore moi, juste un petit mot pour te dire que je suis allée lire la nouvelle autobiographique en question : passionnante !!
Je ne voudrai pas avoir l'air de te donner des devoirs de vacances, mais un chouette post bien fouillé comme tu sais les faire sur les secrets de famille... Bon d'accord, c'est vaste, mais quand on voit ce que tu as fait avec le sujet de Dracula !
Enfin, moi je dis ça...
:-)

Gaëlle a dit…

A Lisa : alors si en plus tu as acheté un matériel tout neuf, voilà le moment idéal pour l'étrenner ! As-tu aussi le ventilateur ?... Bises et merci de ta visite !

A Nounsse : Merci beaucoup pour le compliment littéraire. J'en rougis ! Heureusement ça ne se voit pas. En ce qui concerne les secrets de famille... pourquoi pas ? Je vais y réfléchir... si je ne le fais pas d'ici mes vacances (qui commencent officiellement le 2 août, et s'achèvent le 21), je le ferai à la rentrée, car non seulement l'idée est bonne, mais c'est un thème comment dire... obsessionnel chez moi. En tant que lectrice et en tant que romancière apprentie. J'ai même écrit un roman sur le sujet ! Et il sera publié l'année prochaine, à ma grande joie. J'en reparlerai peut-être le moment venu, mais sur mon annexe, parce qu'ici, on ne parle que de GRANDS auteurs, et je ne prétends pas du tout à ce titre. Donc si je fais un post sur les secrets de famille, j'irai fouiller du côté des écrivains, les vrais, les grands... et si tu as des suggestions de lecture, pour mon devoir de vacances, je suis preneuse ! Cette dernière phrase est une invitation à tous mes lecteurs : si vous avez lu de bons romans sur les secrets de famille : hop, envoyez la liste, je passerai chez mon libraire avant de prendre le large en août ! Merci Nounsse d'être repassé(e ?) me dire des choses aussi gentilles.

Anonyme a dit…

Oh la la gaëlle, moi aussi j'ai vu "emily rose", et moi aussi j'ai été vraiment dérangée, interpellée par ce film. Je confirme tout à fait que ça n'est pas un film d'horreur, disons qu'il y a des scènes considérées comme d'"épouvante" mais ce n'est pas du tout l'objectif du film, je pense (bien sûr, dès sa sortie il a été qualifié de "film d'horreur"....)
Ce film m'a littéralement poursuivie pendant plus d'une semaine (et ça ne m'arrive pas tous les jours !), et m'a fait beaucoup réfléchir...
Comme tu le dis, l'actrice qui joue emily rose est assez extraordinaire et très convaincante.

En fait c'est un film qui peut faire peur, oui, mais finalement j'ai surtout trouvé que c'était un film très triste...

Gaëlle a dit…

Complètement d'accord avec toi Stéphanie! C'est désolant qu'on classe ce film parmi les films d'horreur. Cela va limiter son public, et priver quantité de gens comme toi et moi de cette chance de voir un film aussi intelligent. Je suis complètement d'accord aussi au sujet de la tristesse... c'est une histoire très triste, celle de cette jeune fille. Cela serre le cœur. Et c'est ce que je ressens quand je lis la vie de Marthe Robin, de Thérèse de Lisieux... j'ai mal pour elles. Je trouve que sous prétexte de sacrifice, on assiste à un vrai gâchis. Je ne crois pas que le martyre soit le prix à payer pour atteindre le chemin des mystiques, ou tout au moins, à une échelle modeste, le dépassement le plus généreux de l'être humain. Je déteste les sacrifices. Si encore on sacrifiait des individus bouffis de haine et de suffisance, de ceux qui appellent au meurtre et veulent exterminer la planète, là, bon, que le "Diable" leur cogne un peu dessus de temps en temps, j'avoue que je ne dirais pas non... mais des jeunes filles, ça non, ça passe les bornes. Merci de ton message Stephanie, ravie de ta visite !

Anonyme a dit…

Note roborative, comme à l'accoutumée :o)

Je me souviens avoir lu ce livre d'Agatha Christie, plusieurs fois même, c'est tout dire ! Je l'ai même lu in English, please. J'en ai d'ailleurs lu quelques uns comme çà, en anglais, des Agatha Christie. ça m'a vraiment permis de faire des progrès dans la langue de Shakespeare. Et il y a un je ne sais quoi de plus "piquant" en V.O. dans ces intrigues, souvent construites sur des comptines enfantines...
J'avais eu l'intention d'aller voir le film au ciné, mais avec ma lenteur légendaire... le temps que je me décide... il n'était plus à l'affiche !
En tout cas, tu me donnes bien envie (une fois de plus!) de regarder les deux autres films qui a priori ne m'attiraient guère... ah lala... le marketing, je me demande dans quelle mesure il ne fonde pas un "succès" au box office sur les erreurs de "classement" (beurk! j'ai utilisé le mot classement, je vais aller me faire exorciser !)
Je vais voir si le club vidéo les a dans sa liste !
Merci encore Gaëlle pour tous ces partages.
Et surtout, préviens-moi, préviens-nous de la sortie de ton roman ! Je VEUX être une des premières à me le procurer !
Biz

Gaëlle a dit…
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Gaëlle a dit…

Au fait je viens seulement de tilter à cause des 35 degrés qui règnent dans ma bonne ville mais... tu lis Agatha Christie dans le texte ?... Là je dis chapeau. Je suis toujours épatée par les gens qui lisent dans la langue de Shakespeare, ou dans toute autre langue que leur langue maternelle d'ailleurs. J'adorerais ça. Mais je suis trop feignante, et impatiente par dessus le marché : je ne supporte pas de ne pas tout comprendre dans une phrase, de devoir sans cesse chercher dans le dico, du coup je n'ai jamais sérieusement entrepris la démarche. Bref : je t'envie, la Trollette. Lire dans le texte, c'est mon rêve. Et ce doit être délicieux de lire Agatha Christie en anglais. Si tu veux des infos de premier choix sur Hercule Poirot, Holly est une grande spécialiste. Il y a plusieurs billets là-dessus chez elle, et elle aussi, naturellement, elle lit en anglais. Ahlàlà les filles, vous me donnez des complexes ! Si je retrouve les liens exacts chez Holly je te les communiquerai. Bonne nuit.

Gaëlle a dit…

Merci la Trollette. J'adore tes messages. Maintenant, je les guette, je les espère et je ne suis jamais déçue ! Cours te faire exorciser, au moins tu feras bien marrer l'exorciste, des comme toi il ne doit pas en voir tous les jours... et pour mon roman, t'inquiète je te tiendrai informée. T'es trop gentille de vouloir l'acheter mais faudra quand même regarder la quatrième de couverture avant, et voir si le sujet te tente... gros bisous et merci de ta générosité, si naturelle chez toi et si rare chez le commun des mortels.

Anonyme a dit…

Je rigole parce que quand je me suis lancée dans la lecture "dans le texte", je prenais le dico tous les deux mots... mais comme je suis une grosse feignasse, j'ai fini par laisser mon intuition et mon esprit de déduction prendre les commandes, de me fier au contexte pour comprendre.
(c'est un minimum de se prendre pour Hercule Poirot quand on lit du Agatha Christie, non ? ^_^ )
Et là j'ai enfin compris ce que mon prof d'allemand nous disait toujours "il faut penser dans la langue".
Et aussi, tu te rends compte des apports des autres langues... avec mes rudiments de latin et d'allemand, j'ai pu bien souvent déduire assez justement la signification de certains mots inconnus. Mais gare aux faux amis ;o)
Alors évidemment, je ne lis pas aussi vite qu'en français, n'empêche qu'avec ce système, la fluidité du récit demeure, on peut sentir la pulsation de l'écriture qui participe grandement à l'intérêt d'une histoire.
ça ne m'empêchait pas d'avoir besoin du dico, mais beaucoup moins ou pour préciser, ensuite, un mot ou une expression.
Il existe des livres bilingues mais je n'aime pas trop, justement, c'est si simple d'aller lire sur l'autre page et de finalement, ne lire que le français... ce type de livre ne permet pas de se plonger dans une langue.

Je choisis régulièrement des bouquins uniquement sur la couverture, pour me faire des surprises, alors je peux bien prendre le risque d'acheter le tien juste sur le plaisir que j'ai à lire tes articles, non ?
Et puis considère ça comme du mécénat, NA !
;o)

Gaëlle a dit…

"j'ai fini par laisser mon intuition et mon esprit de déduction prendre les commandes, de me fier au contexte pour comprendre. la fluidité du récit demeure, on peut sentir la pulsation de l'écriture qui participe grandement à l'intérêt d'une histoire." : Que tout cela est bien formulé et donne envie ! Il me semble que ce sont de très bons conseils, et je suis très tentée de les suivre. Je ne regarde les films qu'en V.O., parce que je trouve qu'une bonne partie du jeu des acteurs s'exprime par leur voix, s'en priver est trop dommage, même si en chinois, par ex, ça donne des trucs assez bizarres pour une oreille non initiée ! Et je rêve de le faire pour le style de l'auteur, qui même avec une excellente traduction, ne sera jamais aussi fort qu'en version originale.
Quant au mécénat : ok, j'aime bien cette idée, et je te reconnais bien là. Disons que ça te ressemble... bien que je ne te connaisse qu'un peu, je trouve que ça va bien avec ta personnalité ! Bises, et très bon week-end, tiens bon malgré la chaleur, et profite à fond de ton ventilo.

Anonyme a dit…

Coucou Gaëlle
Je ne sais pas si c'est moi/ mon ordi, mais il y a dans ton texte des drôles de signes typograhiques. Est-ce bien normal???
En tout cas, ça n'enlève rien au contenu!
J'attends que la température baisse pour aller chercher des DVD presque tous les jours, et à chaque fois je flemmarde jusqu'au heures fraîches (donc tardives) et je finis par me laisser corrompre par la télé...
c'est très mal, je sais, et ça mériterait peut-être un bon exorcisme!!
J'ai bien envie de voir "mon petit doigt m'a dit", parce qu'Agatha Christie fait partie de mes premières lectures avec la Comtesse de Ségur ("Dix petits nègres" fut le premier de la liste!) et que j'adore son petit côté désuet.
"Le meurtre de Roger Ackroyd"(pas sûre de l'orthographe) restera pour moi un chef-d'oeuvre, pour l'astuce liée à la narration, mais si tu ne l'as pas lu je n'en dis pas plus.
Dans la veine des films avec l'ambiance et l'humour anglais, "Saving Grace", un des mes films coups de coeur, que je regarde volontiers plusieurs fois par an. C'est vraiment drôle, avec effet bonne humeur garanti!
Bon courage pour survivre à la chaleur!!

Gaëlle a dit…

Coucou Marianne ! Je survis toujours à la canicule mais avec un cerveau comme léthargique... alors ce n'est pas moi qui vais trouver à redire à quoique ce soit dans tes goûts télé, moi qui lis en ce moment à la vitesse d'une tortue très âgée et endommagée par un récent accident cérébral...Saving Grace, je ne connais pas ce film mais je te remercie beaucoup de cette suggestion, je vais tâcher de me le procurer chez mon loueur préféré ou ailleurs. Bon courage à toi aussi pour la chaleur, bises et à bientôt !

Holly Golightly a dit…

Je m'étais réservé ce billet en guise de plaisir différé !
Comme d'ordinaire, j'ignore où tu dissimules ton pouvoir, mais tu es capable de recouper mille choses et de les éclairer avec ta lumière propre !
Ton billet me provoque dans le bon sens de ce mot, car il met en exergue des choses qui m'effraient sur moi-même...

Gaëlle a dit…

Grand merci Holly pour ce joli compliment! Je vais finir par prendre la grosse tête ! Quant à ces choses qui t'effraient sur toi-même, m'en parleras-tu en particulier, ou sont-elles trop secrètes pour les effleurer ? Dans ce billet j'avoue avoir parlé de choses qui m'effraient moi-même... C'est en tout cas très gentil de me prêter un pouvoir. J'aime cette idée, même si elle me paraît très imméritée. Le pouvoir des fées est fascinant, celui des magiciennes ne l'est pas moins, celui du conteur me suffirait amplement... Merci de ton passage !

Holly Golightly a dit…

Je t'en parlerai en privé, bien entendu. Il me faut du temps. Nous en avons, beaucoup je l'espère.
Les choses se débloquent peu à peu à ton contact.
j'adore Tommy et Tuppence. Mon préféré du couple est Le cheval à bascule. Je crois que c'est le meilleur.
Et j'ai vu le film dont tu parles en salle !
Tu es très certainement une fée ou un ange, pour moi en tout cas, c'est certain !

Alhya a dit…

hé! mais je ne sais pas comment c'est possible, je n'avais pas vu ton billet... et je vois qu'il est posté depuis un petit moment déjà. Bref, j'ai adoré le premier film dont tu parles et quant aux deux autres, tu m'avais déjà drôlement donné envie de les voir en m'en parlant de vive voix, mais après t'avoir lue, j'en plus envie encore! merci ma poulette!

Anonyme a dit…

Une note spéciale pour "the constant gardener", j'ai adoré ce film, et j'ai bien un peu quelque part découvrir des flms qui resteront dans l'anonymat faute de budget pour la communication. C'est un peu comme mon tiroir secret.

Gaëlle a dit…

Merci ma ptite Alhya ! Comme nous avons le même loueur de DVD, tu peux y aller, ils y sont tous ! Grosses bises...

A Marc : "Mon tiroir secret" : jolie expression. Bienvenue à toi Marc, et si tu as d'autres films adorés dans ton tiroir secret, que tu voudrais nous faire partager, n'hésite pas, ça fera plaisir à tout le monde ! La chaleur me rend feignante, j'écris peu, et du coup j'aime encore plus les contributions extérieures... du reste au départ j'ai conçu ce blog comme un café où tout le monde serait libre de donner son avis, de papoter et de venir faire partager ses coups de cœur. A très bientôt j'espère !

leica lumix a dit…

je ne peux que dire du bien des tes choix! je n'ai pas vu "mon petit doigt m'a dit",mais entendus du bien!"l'exorcisme d'emilie rose" ma assez plus,de très belles images associées à une histoire intriguante à souhait!
quand à" the constant gardener"on passe par tant d'états,les pleurs ,lesuspense ,la colère'l'ampathie...très beau film

Gaëlle a dit…

Chouette, une nouvelle venue ! Bienvenue Lillidust. Ravie que nous partagions un même goût pour ces films ! Bien d'accord avec la façon dont tu parles de ceux que tu as vus, et au sujet de "The constant gardener" : as-tu vu "Le maître du jeu", avec Rachel Weisz, John Cusack, Dustin Hoffman et Gene Hackman ? Ce film est un "film de procès" comme les Américains savent les réussir de main de maître, palpitant de bout en bout, et un vrai régal quant au jeu des acteurs... en plus il se passe à la Nouvelle Orléans, qui est particulièrement chère à mon cœur depuis toujours et encore davantage depuis qu'elle a été ravagée par l'ouragan Katrina : je n'y suis jamais allée, en ai rêvé souvent, et maintenant je sais que si un jour j'y vais elle n'aura plus le visage d'avant. C'est triste ! Bref, j'espère que tu reviendras passer par là, et je te remercie de ton message.

Anonyme a dit…

Alors, dans l'ordre :

Mon petit doigt m'a dit.
Je suis ENTIEREMENT d'accord avec toi. Dussolier / Frot, quel duo comique ! On rit beaucoup durant ce film, et l'intrigue est haletante. Un bon film, une vraie surprise pour moi, qui suis aussi spontanément sceptique vis-à-vis des comédies françaises que toi.

The constant gardener.
Je l'ai malheureusement loupé. Or j'avais fait une critique, en début d'année, de Lord of war, et avais donc le projet de poursuivre cette exploration de l'Afrique par le cinéma à travers la critique de ce film. Il en est encore temps, tu me le rappelles.

L'exorcisme d'Emily Rose.
Je n'avais que peu entendu parler de ce film, et ça y est, je suis définitivement conquise !

Gaëlle a dit…

Bonsoir miss Poivert ! Ravie de trouver ton commentaire ! Je vais aller voir ce que tu dis de Lord Of War, je n'avais pas vu ta critique. Je n'ai pas vu le film, mais je compte le voir. Sinon, je vois que nous avons été pareillement conquises par "Mon petit doigt m'a dit" : ce film est à prescrire contre la morosité, tu ne trouves pas ?

Anonyme a dit…

Clair ! Voir Catherine Frot le doigt en l'air, avec son petit air finaud, déclamer sa tirade, c'est déjà trop pour ma faible résistance à la rigolade. Alors, pour ce qui est du reste...
Genre leur indignité de parents. Un vrai régal !

Gaëlle a dit…

J'adore leur indignité de parents. Particulièrement la lettre de leur fille bien aimée, accompagnée d'une photo de ses petits jumeaux, "afin que vous puissiez les reconnaître quand vous les verrez". Un vrai régal, en effet ! De nos jours, les parents ne savent plus être joyeusement indignes... ils sont trop angoissés, dès la maternelle, que dis-je, dès la crèche, par l'avenir professionnel de leur progéniture. Ce film est un bon décontractant, car on voit que la fille de ce couple indigne... s'en sort plutôt bien !

Anonyme a dit…

J'ai bien aimé The constant Gardener mais il lui manquait un petit quelque chose pour en faire un grand film !
J'ai trouvé Ralph Fiennes trop lisse, c'est un comble quand on pense à son rôle dans la liste de Schindler !