Bonjour !
Vous n'osiez en rêver mais me revoilà enfin pour un billet digne de ce nom. Vous seavez que dans ces pages je préfère parler d'auteurs qui m'enthousiasment et me font me sentir toute petite... et j'ai beau lire comme une tortue, j'en ai comme même ramené un dans mes bagages !
Vous le connaissez sûrement. Mais si. Si je vous dis The Hours, vous visualisez Nicole Kidman affublée d'un nez impossible (si vraiment Virginia Woolf ressemblait à ça je la plains doublement : pour son mal de vivre et pour son nez), mais derrière ce film il y a bien un livre et son auteur, Michael Cunningham. Que voici.
Il y a des auteurs autour desquels je tourne longtemps (je suis lente mais déterminée) avant de me risquer dans leur œuvre. Ça a été le cas pour celui-ci, avec cette nuance que j'ai lu les Heures et que je ne l'ai pas aimé. Je sens que certains sont scandalisés mais Virginia Woolf n'est pas ma tasse de thé et ces trois portraits de femmes m'ont laissée de glace. Croyez bien que je le regrette mais en même temps j'aime Proust mais n'ai jamais accroché à Henry James, c'est comme ça, mon cerveau tisse des connexions avec untel ou untel, à sa guise. Non pas qu'il soit snob, il a seulement des goûts bien à lui. Les Heures m'avaient donc laissée sur ma faim et j'avais décidé que Michael et moi n'étions pas encore prêts pour une fréquentation assidue. Mais voilà, j'ai succombé à son dernier roman, Le Livre des Jours. Un drôle d'objet en vérité.
A ce point de mon billet, veuillez introduire quelques tambourins, une cornemuse et la voix irlandaise qui chantait "Paddy's lamentation" dans Gangs of New York. Car nous allons remonter le temps dans un sens, puis dans l'autre, arpentant Manhattan des années 1850 à un futur dont j'espère qu'il ne ressemblera pas à la vision de Michael Cunnigham... Trois histoires, trois époques, un lieu précis — Manhattan — et un lieu métaphorique : l'Amérique, celle des pèlerins, des parias, de ceux que le rêve américain a salués d'un air moqueur avant de filer dîner chez Pierpont Morgan, Malcolm Forbes ou Georges Bush. Si Les heures étaient une infusion woolfienne, Le livre des jours transpire la poésie de Walt Whitman. Et à mon avis, on y gagne! Non pas seulement parce que Walt a un nez proportionné au reste de son visage...(je suis mauvaise... Je ferai pénitence, tenez, je relirai la promenade au phare... un jour.). Surtout parce qu'on échange un écrivain qui ne supportait plus la vie contre un poète qui la célèbrait sous toutes ses formes... et enfin, parce que le livre de Cunningham nous rappelle utilement que Walt Whitman était le poète des pauvres avant d'être récupéré par des étudiants de private school pour qui le summum de la rebellion consistait à se mettre debout sur une table, déchirer des manuels scolaires ou aller lire des poèmes la nuit dans les bois !
Ah oui, grâce au Livre des Jours — qui porte en anglais le nom d'un recueil en prose de Whitman, Specimen Days — j'ai relu Feuilles d'Herbe. Oui, j'avoue, la première fois que je l'avais lu, j'avais quinze ans et je sortais du Cercle des poètes disparus... au passage j'en profite pour glisser un message à Vincent Delerm : il a oublié de parler de l'impact de ce film sur les lycéennes en pâmoison, dans sa chanson sur les filles de 1973. Car il y avait Le Grand Bleu ET Le cercle des poètes disparus, et mes copines de classe allaient les revoir en boucle avant d'écrire des poèmes à l'encre rouge pour dire combien la vie était moche et belle à la fois, célebrer la beauté de la révolte, de l'absolu et du suicide, tout ça. (même celles qui avaient un nez d'une taille raisonnable.)
J'avais donc lu Whitman mais j'étais passée à côté.
Là je l'ai relu avec attention et en version bilingue s'il vous plaît, afin de pouvoir déclamer en anglais des strophes comme celle-ci :
"My call is the call of battle, I nourrish active rebellion,
He going with me must go well arm'd,
He going with me often spare diet, poverty, angry ennemies, desertions."
La rebellion active, la pauvreté, les ennemies furieux...autant vous dire qu'on est loin des gentils étudiants du film et des yeux embués de leur professeur. Mais la bonne nouvelle, c'est que Whitman, c'est aussi pour les grands ! Michael Cunningham n'a pas choisi n'importe quel poète. Ce barbu contestataire, chantre d'une vie transcendant la morale, d'une spiritualité délivrée de la religion, d'une vision puissante du monde où se rejoignaient vie et mort, vivants et fantômes, animaux, humains et végétaux dans une symphonie transgénérationnelle... reste encore aujourd'hui l'une des voix les plus justes quand il s'agit de parler de l'Amérique. Son livre le plus célèbre, Feuilles d'herbe, complété et retouché sa vie entière, porte des milliers de voix : celle des pélerins faméliques débarquant sur la rade de New York, celle des ouvriers éreintés dans les premières fabriques de la Révolution industrielle... voix heureuses ou tourmentées, voix jeunes ou vieilles, innocentes ou condamnables, toutes lancinent le lecteur dans un même mouvement de revendication d'une vie meilleure : cette fameuse "poursuite du bonheur" que les Américains inscrivirent au cœur de leur Constitution, et qui fut sans cesse mise à mal par les guerres d'indépendance ou de Sécession, l'esclavage, l'inégalité des chances qui ne fit que se creuser et se creuser encore, revers du rêve américain glorifiant l'initiative et la réussite individuelle.
Aux parias, l'Amérique a toujours expliqué qu'il était en leur pouvoir de changer de destin, que leur détermination et leur courage étaient leur ascenseur social et que, du même coup, s'ils erraient sur la surface de la terre ou ne s'en sortaient pas en cumulant trois boulots, c'était leur faute.
Célebration des gagnants, mépris pour les perdants qui n'ont pas su transformer la ténacité en or. Ceux à qui le monde murmure sans fin : "Tu ne le voulais pas assez fort. Tu ne t'es pas levé assez tôt. On a le sort qu'on mérite." Et au milieu de ces éclats de rêves brisés que foulent les mal lotis que la ville triomphante regarde de haut, marche Walt Whitman, sentant sous ses pas la pulsation d'un pays entier :
"A travers moi, maintes générations depuis longtemps muettes,
Voix des interminables générations de prisonniers et d'esclaves,
Voix des malades et des désespérés, des voleurs et des avortons,
[...] Et des droits de ceux que les autres foulent au pied,
Des mal formés, des insignifiants, des sots, des méprisés,
Brouillard dans l'air, scarabées roulant leur boule de fiente."
Le Livre des Jours s'ouvre sur ce premier tableau, celui de l'époque de Whitman. Les temps sont durs et les machines carnassières, qui dévorent les bras des ouvriers et parfois des hommes entiers, sans vergogne. Simon vient de mourir ainsi. A la fabrique. Il laisse sur le carreau un père impotent, une mère glissée dans la folie, un jeune frère démuni, une jolie fiancée, Catherine, à présent privée du statut de veuve et enceinte de lui. Autant dire une future paria. Lucas prend la place de son frère aîné à l'usine. C'est un garçon bizarre, laid et malingre, qui vit dans la compagnie de Feuilles d'herbe et en récite des vers dès qu'il ouvre la bouche :
"Lucas n'avait pas d'âme du tout. Il était un étranger, un citoyen de nulle part, venu du comté de Kerry mais échoué à New York, où il avait grandi comme une pomme de terre rongée par le mildiou ; où il ne chantait ni ne criait comme les autres Irlandais ; un étranger que n'habitait aucune âme mais un vide rempli ici et là de douloureux élans de tendresse, pour la carte des étoiles et le reflet des flammes sur les lunettes de M. Mulchady ; pour Catherine et sa mère et un cheval à roulette."
Lucas voudrait faire vivre sa famille à lui seul, venir en aide à Catherine dont il est amoureux. Chaque jour, il travaille sur la machine qui a emporté Simon. Il sait qu'elle le guette, qu'elle a faim d'un autre corps. Les machines sont prédatrices, c'est dans leur nature. Dans le monde de Lucas, les pauvres sont partout et ce sont des fantômes en devenir, que la pauvreté a déjà retranchés de la vie:
"Peu à peu,il s'aperçut que les journées à l'usine étaient si longues, faites d'un geste si souvent répété, qu'à la fin elles devenaient un monde à l'intérieur du monde, et que ceux qui habitaient ce monde, tous les hommes de l'usine, y passaient la plus grande partie de leur vie, rendant de courtes visites à l'autre monde, dans lequel ils mangeaient, dormaient et se préparaient à repartir. Les hommes de l'usine avaient renoncé à leur droit de cité ; ils avaient émigré à l'usine comme les parents de Lucas avaient émigré à New York après avoir quitté le comté de Kerry. Leurs vies antérieures étaient les rêves qu'ils faisaient chaque nuit, dont ils se réveillaient chaque matin à l'usine."
D'un hôpital pour nécessiteux à une scène d'incendie dans un atelier de couturières, c'est toute l'Amérique en guenilles qui saisit le lecteur à la gorge. Au cœur d'une foule impuissante regardant brûler vives de pauvres ouvrières, Lucas sent la présence des fantômes, dont l'étreinte se resserre à chaque instant autour de Catherine et de lui:
"L'air avait un goût. Lucas le retourna dans sa bouche ; il le reconnut.
les morts avaient pénétré l'atmosphère. Il le compris aussi sûrement qu'il avait senti la présence de Simon dans l'oreiller. A chaque inspiration, il faisait pénétrer les morts en lui. Il sentait leur goût amer ; c'était ainsi qu'ils étaient — terreux et chauds — sur la langue."
Une femme en train de brûler s'adresse à lui sans mots, parlant au nom de tous ces êtres qui ont rendu les armes au terme d'un combat des plus inégal :
"Elle dit (sans prononcer les mots) : Voilà ce que nous sommes désormais. Nous étions épuisés et exploités, nous vivions dans des réduits, nous mangions des friandises en cachette, mais aujourd'hui nous sommes radieux et glorieux. Nous ne sommes plus insignifiants. Nous faisons partie de quelque chose de plus vaste et de plus merveilleux que ne l'imaginent les vivants."
Ainsi la mort apparaît-elle comme la porte vers une liberté confisquée. Et même, aussi ironique que ça paraisse, vers la vie, comme si les parias ne pouvaient espérer retrouver la pleine possession de leur vie... que dans la mort.
Deuxième époque : nous sommes dans l'Amérique contemporaine, celle d'après le 11 septembre 2001, celle du Patriot Act et de la paranoïa toute puissante. Cat, une femme noire d'une quarantaine d'années, travaille au standard de la police. C'est elle qui reçoit les appels de tous les timbrés suintants de rage, ceux qui veulent mettre le feu à l'appartement de leur voisin, éradiquer les homosexuels ou les bibliothécaires. La plupart se contentent de proférer des menaces, mais voilà qu'un adolescent qui a appelé se fait exploser, serrant dans ses bras un homme d'affaires, non loin de Ground Zero. La panique qui tient les New Yorkais depuis le 11 septembre se réactive, reflue dans les vaisseaux sanguins, accélère le sang :
"Le danger qui avait empoisonné l'air quelques années plus tôt refaisait surface ; les gens en respiraient l'odeur. Aujourd'hui, on leur avait rappelé — on nous avait rappelé — une vérité que le reste du monde connaissait depuis des siècles : nous pouvions facilement, à n'importe quel moment, commettre une erreur fatale. Nous marchions tous sains et saufs dans la rue parce que personne n'avait décidé de nous tuer ce jour-là. Il nous était impossible de savoir, tandis que nous nous affairions, si nous tournions le dos à la déflagration ou si nous nous précipitions vers elle."
Et la tension grimpe d'un cran lorsqu'un deuxième adolescent appelle Cat. Elle tente de le faire parler. Il lui répond par d'étranges sentences :
Personne ne meurt vraiment. Nous nous perpétuons dans l'herbe. Nous nous perpétuons dans les arbres. [...] Chaque atome qui m'appartient t'appartient tout autant.
Cat est cultivée, elle reconnaît la poésie de Whitman.
Un deuxième attentat a lieu, frappant cette fois un homme noir et pauvre. Tandis que l'étau se resserre autour de Cat, qu'un troisième garçon semble avoir élue comme confidente et comme cible, se dessine le profil de ces jeunes kamikazes : des gamins perdus recueillis par une cinglée, endoctrinés et nourris à la poésie de Whitman. Des gamins blessés et sans cœur, inaccessibles et désarmants. Des êtres sauvages échappant à tout contrôle, qui ont grandi à l'insu de la société, sur le bas côté, et qui aujourd'hui choisissent dans une étreinte la victime qu'ils emporteront avec eux dans la mort. De nouveau, cette tentative de possession des vivants par les "fantômes", ces êtres qu'on croise chaque jour sans les regarder car ils n'existent pour ainsi dire plus. De nouveau cette recherche désespérée de la vie, cette échappée qui passe par la mort comme à travers un couloir où la fraternité redeviendrait possible, ce chant des parias porté par le poète.
La troisième histoire nous transporte dans le Manhattan du futur : un monde totalitaire et sinistre où les parias viennent soit d'une autre planète (comme Catareen, une "nadienne" à la peau verte qu'on réduit à des tâches subalternes), soit d'expériences tentées sur la machine par des idéalistes. Dans la première époque, Lucas soupçonnait la machine qui avait emporté son frère Simon d'être animée. Dans le futur, Simon est un robot dont les circuits sont mélangés à des tissus humains. Son apparence est celle d'un homme mais il n'a pas d'affects. Pour remplacer les sentiments, son créateur lui a injecté un "circuit de poésie". De la poésie de Walt Whitman, bien sûr. Simon est censé ne pas avoir de cœur mais il s'est attaché à Catherine la nadienne et tous deux tentent de fuir une mort certaine. Sur leur route ils croiseront un adolescent nommé Luke et un inventeur qui a injecté de la poésie à l'intérieur de ses robots et dirige aujourd'hui une communauté bizarre sur le point de quitter la terre.
Trois époques, trois genres (histoire de fantômes, polar, science fiction), trois histoires reliées par de puissants échos et par la poésie de Whitman.
Dans chacune, un personnage chez qui la poésie tient lieu de cœur ou d'âme, et qui perçoit le monde comme une symphonie où la mort et la vie sont intimement liées, comme le sont tous les êtres qui respirent et souffrent avec ceux qui sont passés de l'autre côté. Vous ai-je donné envie de vous plonger dans Le livre des jours ? De lire ou de relire Walt Whitman ? Je l'espère. Je vous prédis que vous serez troublés et envoûtés, que vous croirez aux fantômes. En tout cas aux poètes fantômes qui hantent les grands écrivains d'aujourd'hui.
Et si on se quittait sur quelques vers de Walt Whitman, tiens, pour la route ?
"Les mots des vrais poèmes vous donnent plus que des poèmes,
Ils vous donnent de quoi former vous-mêmes des poèmes, des religions, une politique, la guerre, la paix, votre conduite, l'histoire, des essais, votre vie quotidienne et tout le reste [...]
Ils préparent à la mort, pourtant ils ne sont pas la fin, mais plutôt le commencement,
Ils n'amènent personne, homme ou femme, au terme de son voyage, ou à se considérer comme satisfait et comblé,
Celui qu'ils emmènent, ils l'emmènent dans l'espace pour lui montrer la naissance des étoiles, pour lui apprendre une des significations,
Ils l'emmènent pour qu'il s'élance avec une foi absolue, pour qu'il parcoure les cercles sans fin et ne connaisse plus jamais de repos."
Bonne soirée à vous tous, et à très bientôt !
33 commentaires:
Chère Gaëlle...quelle joie de te retrouver pour un vrai billet ! L'attente en valait la peine, car je suis pris d'une féroce envie de lire Michael Cunningham - auteur que je ne connais pas du tout mais auquel ma sympathie est forcément acquise puisqu'il adore Whitman. Eh oui, j'adore Whitman, ça ne surprendra personne : dès qu'un mec se promène en guenilles pour vivre une vie vaguement rock'n'roll, je suis preneur (comme je dois te sembler prévisible).
Pour revenir à ton remarquable article, il y a quelque chose qui me manque...j'ai en fait du mal à me figurer comment se traduit l'influence whitmanienne dans le texte. Est-ce très souligné, ou bien es-tu parvenue à lire entre les lignes comme tu sais si bien le faire ?
En tout cas j'aurais presque envie de relire Whitman...ou d'en picorer quelques extraits, car dans mon souvenir, d'un bloc, c'est presque aussi indigeste qu'un film archi-démago avec Robin Williams dans le rôle d'un prof libertaire. C'est là qu'on se rend compte que de la somme de travail que tu accomplis à chaque article, et qu'on décide d'être très indulgent à l'égard de tes absences : chaque fois tu nous offres une mini-thèse gorgée d'un savoir et d'une culture considérables. Nous sommes bien petits comparés à toi, qui certes ne nous harcèle pas avec tes billets, mais qui réussis chaque fois à nous passionner avec des choses dont nous n'aurions peut-être jamais entendu parler sans toi.
Je suis impressionné, donc, mais j'espère que ça ne se voit pas trop. J'espère aussi, du reste, que tu ne t'es pas faite trop de mal en préparant tout ça...bref : que tu ne t'es pas sentie obligée de revoir "Le cercle des poètes disparus".
A bientôt !
Pour Virginia Woolf, je ne suis pas parvenue au bout de "La promenade au phare". J'ai tenté cette lecture suite au film "The Hours" qui m'avait enchantée et poussée à mettre à exécution cette envie de lire Woolf que je trainais depuis un moment. Mais j'ai surtout eu envie de mettre des baffes à cette femme, pas de compatir à son sort...
Je me suis fadée la lecture du bouquin de Lodge sur Henry James... je suis dégouttée de James pour un bon moment! Et de Lodge, je relirais ses histoires loufoques d'universitaires et de patron de PME en goguette!
En revanche, je n'ai lu ni Cunningham, ni Whitman, chéillemonmy!
Je vais aller me flageller dans la première librairie que je rencontre! (ce que tu me fais pas faire Gaëlle! Je te jure...)
Il était temps que tu reviennes!
^_^*
Bizzzzzzzzzzzz
Chère Madame Gaëlle,
Encore une fois, je vous dis Bravo !
Votre article m'a donné l'envie de découvrir Whitman et de lire "Le livre des jours" de M. Cunningham.
Je trouve un gros avantage à fréquenter votre café littéraire : Je n'ai pas besoin de tenir une LAL puisque vous le faites pour moi...
Merci et à bientôt
Gaëlle,
Ce que dit Thom est plutôt pas mal... Ca tire un peu sur le fanatisme exacerbé, mais on va dire que je garde et que je plussoie.
En ce qui concerne The Hours le film, je n'ai pas bien compris si tu avais aimé le film ou pas, le nez de Nicole Kidman n'étant pas tout, même s'il faut bien avouer que ce n'est pas un élément de réussite. En tout cas, il m'avait vachement touché. Le fait est que j'étais allé le voir à moitié fiévreux, ça a dû jouer!
Pour Virginia Woolf, je ne sais pas à quelles oeuvres tu t'es attaquée. La Promenade au phare, je le connais par coeur, et pourtant je ne l'aime pas! Objet d'étide lors de ma deuxième année de fac d'anglais, je l'avais lu une fois (j'avais détesté), puis relu en fin d'année pour mes exams (redesté). J'ai eu alors la bonne idée de redoubler ma deuxième année, et donc, re-Virginia Woolf. Pour la forme, je le relis une troisième fois. A ce moment, j'exécrais Woolf au plus haut point!
Puis vint The Hours qui m'avait énormément plu. Ca m'avait donné l'envie de lire au moins Mrs. Dalloway. Je me suis alors dit que Woolf et moi, ce n'était peut-être que partie remise. Bingo!
Trois ans plus tard, je me retrouve en première année de Lettres modernes, et surprise au programme : Mrs. Dalloway!!! Et j'ai succombé au charme de ce roman enivrant.
Tout ça pour te dire que si tu es fâchée de Virginia Woolf sans être passée par la case Mrs. Dalloway, donne-lui une autre chance!
Alors, il y en a d'autres qui ont peur de Virginia Woolf? (Facile mais j'assume...)
Gaëlle, tu ne m'as pas convaincue, c'est pire que ça, tu m'as envoûtée ! il me FAUT "LE livre des jours" ! j'avais beaucoup aimé "The Hours" (bon, mais j'avoue un gros faible pour Virginia W.!!), et dans la foulée j'avais noté ce livre... et puis je l'avais oublié, tout simplement. Mais là, oui, mille fois oui, je le LIS.
Merci Gaëlle !
OUlala, il est super long ! J'ai lu qu'un petit bout, je reviendrai plus tard, quand j'aurais bien le temps de savourer !
Là c'est juste pour un chti bisou du matin !
SMACK !
Cher blogueur anonyme à gros nez, d'abord toutes mes excuses si vous vous êtes senti offensé par mon humour douteux. Ayant un nez raisonnablement grand, je suis mal placée pour comprendre votre détresse et je m'en excuse. Sinon, au sujet de l'influence whitmanienne dans ce roman, elle se manifeste sous deux formes : certains personnages citent du Whitman quand on leur parle (le petit garçon du début, les kamikazes...) mais je dirais que Whitman est surtout présent en filigrane dans tout le roman. Ce livre transpire véritablement la poésie de Whitman, son regard sur le monde, et j'avoue que ça m'a soufflée ! Je pense que pour réussir cette performance, il a fallu que Cunningham se laisse littéralement hanter par ce poète barbu et rock n'roll ;-D
Ah, ma Trollette, quelle joie de retrouver tes longs comms ! Donc je vois que toi aussi tu as un peu de mal avec Virginia... mais je dois confesser que je n'ai pas vu "The Hours" et au vu de vos réactions, j'ai eu tort ! En fait comme je n'avais pas aimé le livre je n'ai pas voulu voir le film. Mais vous me donnez envie de dépasser ce préjugé et de le voir. C'est malin.
Quant au livre de Lodge sur Henry James, moi je l'ai bcp aimé (euh d'ailleurs... tu ne l'aurais pas lu suite à un billet, par hasard ? :-o) et pourtant Henry James me tombe des mains chaque fois que j'essaie de le lire. Comme quoi.
Grosses bises ma Trollette et merci de ta visite !
Mr Kiki, ravie que cet article vous ait plus. L'avantage, côté PAL, c'est que je ne lis pas moitié aussi vite que mes collègues blogueurs littéraires mais là vous avez deux auteurs pour le prix d'un. Hé hé. Je vous souhaite une très bonne journée.
Cher Gaël, je n'ai pas vu "The Hours" mais tu as raison, il faut que je le voie, du coup. Ça la fout mal. Et pour aller plus loin dans l'examen de conscience... je n'ai pas lu non plus "Mrs Dalloway". Et oui. j'avoue avec une certaine honte (malgré tout) que m'étant mortellement ennuyée à la lecture de "la Promenade au phare" ainsi que de certaines lettres de l'auteur glanées ici ou là, je ne lui ai pas donné d'autre chance. Mais je vais. Promis. Tu m'as convaincue !
Lily, alors toi, je suis sûre que tu vas beaucoup l'aimer, ce roman. Et j'ai déjà hâte de lire ce que tu écriras sur lui car j'ai trouvé ça assez difficile de parler de ce livre superbe. Et comme j'aime toujours tes critiques... je vais attendre ton avis le pied ferme ! merci à toi d'être passée.
Free, eh oui il est long, tu me connais... Merci pour le bisou, je t'en fais un aussi, tiens !
Bon, je vois que j'ai été balancé par quelqu'un qui se prétendait un pote ? Ok, ok...je vois, prêt à n'importe quoi pour être Le Fan N°1 de Gaëlle (pourtant le trip des présidents de fanclubs, c'était quand même MON idée - vile pl****** :)))
Moi, puisqu'on en parle, je n'ai jamais supporté Virginia Woolf...ah ça bien sûr c'est bien écrit, bien construit, c'est superbement fait. Seulement qu'est-ce que c'est ennuyeux, et déprimant.
(allez-y, balancez moi vos tomates, j'assume)
Woolf fait partie de ces auteurs que j'appelle les "grands auteurs objectivement" qui écrivent souvent des "chefs d'oeuvre objectifs" : en somme des gens dont je suis assez cultivé pour reconnaître et les qualités et l'importance, mais qui jamais n'ont fait battre mon petit coeur. Et pourtant j'ai lu "Mrs Dalloway". Deux fois, même !
GaëlLE : merci d'avoir répondu à la question sur l'influence whitmanienne...je vois que tu as compris ce que je voulais savoir, ce qui ne semblait pas évident maintenant que je me relis :)
Sinon je trouve qu'il n'y a pas grand monde par ici...on dirait qu'il y a plus de commentaires quand tu écris un petit billet sur ta vie qu'un truc absolument génial sur deux auteurs brillants...
...au moins maintenant tu sais ce que je vis chaque semaine :-)
Bises.
N'importe quoi, c'est de la calomnie!!! Je n'ai jamais prétendu être ton pote! ;-)
Et quelle preétention : une tomate! Mais tes commentaires sont tellement "petits" qu'une cacahuète te dégommerait, mon pauvre Thom!
Bonjour Gaelle.J'ai beaucoup aimé le film The hours mais n'ai pas lu le livre.J'ai par contre lu La maison du bout du monde et ça m'a bien plu.Quant à Whitman c'est vrai que ce bon vieux Cercle des poètes... si sympathique l'avait un peu remis en lumière.Mais que reste-il aujourd'hui vraiment de l'influence de ce film?O Capitaine mon capitaine?La poésie?
Gaël, je te recommanderais de soigner tes commentaires...il faut quand même que je te prévienne que certaines de mes saillies passées ont été carrément censurées à l'époque :-(
Voilààà, j'ai fini ce long post. A la vérité, ça m'a davantage donné envie de lire du Whitman que du Cunningham...
Je préfère la source.
;o)
bisouuuuuuuuus
Ce billet est un vrai bonheur à lire. Du coup, je te pardonne de ne pas avoir aimé "The Hours" ;o) Je n'avais pas poussé plus loin dans mon exploration de Cunningham après "The Hours", mais là j'ai furieusement envie de le lire. Tout comme Whitman. Etant donné que je vais bientôt devoir étudié de la poésie anglophone d'une toute autre nature, ça me donne une excuse de m'entraîner sur Whitman^^
En tout cas, moi tu m'as donné envie de relire Whitman, découvert avec "Le cercle des poètes disparus" (vu en boucle évidemment car je suis de la même génération, même si j'ai détesté "Le Grand bleu"...). Et je n'ai pas du tout aimé "Les heures" pourtant chaudement recommandé ici et là, j'ai trouvé que ça sentait l'exercice de style...
Cher Eeguab, merci de ton commentaire ! Oui, tu as raison, c'est marrant de voir qu'aujourd'hui le Cercle des Poètes est un film pour ainsi dire oublié et qui n'a pas laissé grand chose dans les mémoires à part "Capitaine, ô capitaine", comme tu le soulignes, et cette image d'étudiants debout sur les tables...
En tout cas Whitman mérite mieux que ça !
Free, bravo pour ta persévérance !
En ce qui concerne Whitman je ne peux que te le conseiller, mais le livre de Cunningham vaut vraiment le détour et en tout cas il vaut plus que mon billet. Bisous !
Lilly, MERCI :-)))) Non je n'ai pas aimé "The hours" mais je n'ai pas vu le film, j'ai juste lu le livre... donc un de ces jours je verrai le film et qui sait, peut-être réviserai-je mon jugement. En tout cas je lirai avec plaisir ton avis sur ce livre comme sur la poésie de Whitman, d'autant que tu lis beaucoup plus de poésie que moi. A bientôt !
Fashion Victim, alors comme ça tu avais détesté le Grand Bleu ? Ça me fait sourire car je ne sais pas comment on a survécu avec un avis mitigé sur ce genre de films, dans des classes (enfin en tout cas dans la mienne) où il FALLAIT absolument les adorer ;-)
Quant à Whitman, à mon avis tu l'aimeras davantage aujourd'hui ! Merci d'être passée.
hello Gaëlle : très beau billet qui m'a donné envie de découvrir Cunningham et Whitman. pas bon pour ma PAL ça. Tiens, au fait, on la fait quand notre deuximème édition du concour de PAL ?
Hé, hé...finalement tu avais raison : "Le Grand Bleu" / "Le cercle..." = même combat ;-)
Je viens de relire ton billet...il est vraiment excellent, tu sais ! Je tenais à te le redire, tant pis si on me taxe de groupie, d'amoureux transi ou de béni-oui-oui, j'assume : j'adore te relire...même si c'est juste pour compenser le fait que tu ne postes pas souvent (tu pensais pas t'en tirer sans vanne finale, quand même ? :))
Oui, thom a raison, c'est un petit moment de délice que chacun de tes billets.
Et finalement on s'habitue plutôt pas mal à patienter entre deux billets de cette qualité.
Bien évidemment tu parles formidablement bien de ces auteurs, ce qui me contraint quasiment à les noter. Comment résister ?
Moi j'ai plutôt aimé "The hours" le film, mais je dois avouer que je voue un culte à Maryl Streep et à Julian Moore...
oh, mais je n'ai même pas vu que tu avais reposter, honte sur moi... et j'ai commencé aujourd'hui "les heures"... heu, que tu ne l'ai pas aimé me rassure, je n'accroche pas vraiment... je vais aller jusqu'à la page 100, pour être sûre!
Je suis heureuse que tu sois revenue dans la blogosphère, Gaëlle :)
May, ton commentaire est plein de bon sens, et il contient ma phrase préférée au monde.
...sauras-tu la retrouver ? :-)
thom... mon cher thom, surtout ne change pas, tu me fais rire. Tu le sais que tu as raison, non ? Et nous ne sommes pas des piliers du fan club de la famous Gaëlle pour rien. Je pensais que ta phrase préférée au monde (carrément !) serait plutôt "thom comme tu es intelligent !"...
> désolée Gaëlle, on squatte ton café, c'est que tu comprends, on manque d'espaces pour s'exprimer, thom et moi, et il fait si bon revenir ici ;o)))
Bonjour ^_^
Cela me fait plaisir de vous lire à nouveau. Le hasard fait simplement bien les choses, une amie m'a parlé de W. Whitman récemment. J'avoue que la littérature de ce côté-ci ne m'accrochait pas, et ce depuis des années, Whitman fait partie des poètes que je redécouvre alors votre billet me donne bien envie de lire ce nouvel auteur. Connaissez-vous Paul Auster ?
Merci d'avoir repris la plume informatique ^_^
"thom comme tu es intelligent !"... ??? Non, celle-là est en trois, d'ailleurs il n'y a guère que ma douce moitié pour me trouver intelligent. En quatre il y a "Thom tu es beau" - même commentaire.
En deux sinon, il y a "Thom, tu es brillant comme une Gaëlle". Celui-ci je l'adore.
Et "Thom, réveille-toi", elle arrive en quelle position? ;-)
Alors pour moi ce sera un cappuccino et un bisou de la patronne, siouplaît!
bon quand monsieur thom arreteras ses c.......s je pourrais dire à la patronne du café que j'ai savouré ce billet (etant moi-mêm d'un génération proche de 74 ;o) alors oui le cercle...c'était inévitable mais moi je me rapelle plus du songe....comme quoi on ne retient que ce que l'on veux!!!
Le grand bleu (beurk) et virginia...comme dit (j'ai pas rajouté si bien!!!;o) ) Thom c'est déprimant effectivement !!!! mais bon des fois....;o)
par contre pour cunningham j'avais lu (apres avoir vu et relativement bien aimé the hours ;o) ) mais je ne connaissais pas le reste de son oeuvre ...du coup pour conclure ce commentaire presque aussi long que le billet ;o) je le note je le note!!!! :o)))
Whitman et Cunningham restent encore des inconnus pour moi, je vais voir ce que je peux trouver sur ces auteurs. Ton si bel article donne envie de se plonger dans leurs univers !!
Bonne journée Gaëlle, bisous !
Hello Gaëlle, pour continuer sur les propos de Lilly (avec 2 L), ah oui, oui il faut que tu vois le film ! (je l'ai trouvé magnifique...).
Sinon, je viens de commander 'Le livre des jours". Il ne manque plus que le temps pour le lire. Ceci dit, je ne sais pas si j'oserai poster un billet à son sujet après le tien... Comme Thom, je viens même les relire tes billets !
Chère Loupiote, désolée pour ta PAL mais comme ça tu as une chance supplémentaire de gagner le prochain concours... sinon c'est quand tu veux pour la prochaine édition, je suis partante !
Thom, ça y est je rougis ! C'est malin ;-) Quant à ta vanne finale, vu que c'est la énième fois que je la vois arriver tel un missile, celle-ci... je me suis habituée !(même si je culpabilise toujours de ne pas arriver à poster plus souvent, surtout en face de toi, le posteur fou)
May, tu es trop gentille avec moi, ça va faire gonfler mes chevilles !
Sinon, décidément je vois que le film "the hours" recueille l'approbation générale... je vais donc le voir un de ces jours, pour la peine, tiens. Quant à squatter mon café, c'est fait pour ça et ça occupe les lieux pendant mes absences... donc installe-toi et fais comme chez toi ! Bises.
Bonjour Thalie, merci de m'encourager pour mon retour, je suis veinarde ! Je connais Auster, bien sûr, mais pour l'instant je n'en ai pas assez lu de lui pour écrire un billet. Qui plus est d'autres l'ont déjà fait, très bien, qui d'ailleurs m'ont donné envie de lire, par ex, "le voyage d'Anna Blume". En auriez-vous un que vous aimez particulièrement, à me conseiller ? Bonne journée.
Thom, tu es un clown. (tu l'aimes, celle-ci ?) Et sans toi mon café serait moins fun, ce qui fait qu'il te sera beaucoup pardonné. Sinon, ta douce moitié a bien raison de te faire ces compliments. Je dirais que c'est une fille en or ;-)
Gaël, cher ami, je n'embrasse pas tous mes clients ! A la rigueur mes clientes, mais les clients j'évite : mon homme serait jaloux. Sinon, le capuccino t'attend. Avec de la vraie mousse de lait !
Lamousmé, quel plaisir de te voir ici et surtout écris des commentaires aussi longs que tu veux :-D
Génération de 74, donc ? Je pense que nous devons avoir bien des souvenirs en commun ! L'important est d'ajouter que 73 et 74 sont d'excellents crûs qui gagnent de la saveur avec la maturité ;-) Tu ne me contrediras pas, je pense ?
Florinette, ces deux auteurs valent le détour et je suis sûre que le Cunningham te plairait. Bonne journée à toi, je t'embrasse, merci de ta visite !
Lily, tu n'as pas à craindre de poster après moi voyons !! Tes billets sont excellents et moi aussi il m'arrive de les relire, même si, comme tu postes beaucoup plus régulièrement que moi, j'en ai pas mal de retard à chacune de mes visites...
A part ça : NE VOUS INQUIÉTEZ PAS, VOUS M'AVEZ CONVAINCUE, JE VAIS VOIR "THE HOURS" ;-)))))
ça y est j'ai réussi à être tranquille assez longtemps pour lire ton article... chaque fois que je commençais un fâcheux survenait et paf interrompue... bon de gentils fâcheux souvent mais c'est pas une raison... Moi non plus The hours le livre (pas vu le film) ne m''avait pas trop accroché... en fait je les ai trouvés toutes antipathiques ces dames et puis il y avait quelque chose de dérangeant, glaçant pour reprendre ton terme... bref je n'aurais jamais eu l'idée de lire "le livre de jours" alors que maintentant bien sûr je ne rêve que de ça... Quoique peut être Whitman d'abord que je connaissais vaguement de nom... parce que la poésie en anglais hein... Je me souviens du cercle des poètes disparus (que j'ai bien aimé contrairement au grand bleu comme quoi...quel ennui ce film !!!) mais j'avais oublié de quel poète il était question, enfin c'était pas vraiment le sujet du film si ? bref d'abord un peu de Whitman pour mieux apprécier le Cunningham et voilà le programme :-) Et un jour moi aussi je lirai Virginia... un jour...
ça fait drôlement plaisir de te retrouver Gaëlle... alors tu veux adhérer au club il parait, on peut sûrement te nommer membre honoris causa toute affaire cessante tu sais ;-))
Chère Gaëlle, non, je ne t'ai pas abandonnée. Seulement je n'ai plus internet la semaine, ce qui implique qu'il faut que j'enregistre tes articles sur clé usb avant de les lire tranquille dans ma studette d'étudiante. Donc je ne suis pas en temps réel. Bref.
Pour une fois, je ne te suis pas. Mais alors pas du tout. La raison? Des études de littérature anglo-saxonne où on m'a infligé Leaves of Grass dans le texte. Etait-ce la faut du prof ou vraiment celle du bouquin? Toujours est-il que j'en garde un souvenir de torture. Hors de question que je lise un bouquin basé là-dessus. Whitman et Sylvia Plath, c'est no way jusqu'à la fin des temps.
Je découvre ce blog, j'apprécie le ton et l'intelligence des critiques!
"the hours", pour moi, était un film envoûtant : je n'ai pas lu le livre, mais peut-être les comédiennes portaient-elles les personnages plus que le roman ne le faisait?
C'est un magnifique billet comme j'aimerais en écrire! J'ai maintenant très envie de découvrir cet auteur dont je n'avais jusqu'alors qu'entendu parler de loin. Mais tant de passion...
A tous : désolée de répondre si tard à vos commentaires !!! Je suis absolument débordée et je n'ai que très peu de temps, hélas, à consacrer à mon café et à vos blogs à vous :-(
Yueyin : Oui, s'il n'est pas trop tard je veux bien adhérer au club : ce sera même avec plaisir...
Ma pauvre Lisa, si tu as été traumatisée par Wiltman à un âge tendre je te comprends : j'ai moi-même été traumatisée par certains auteurs, et j'ai failli ne plus jamais relire un Balzac après "Eugénie Grandet" !
Magda, bienvenue et merci ! Pour le film "The Hours", je ne peux te répondre, je ne l'ai pas encore vu.
Chiffonnette : MERCI :-D
Mais je connais bien des blogueu(rs)ses talentueu(x)ses...
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